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Un phénomène dangereux pour l'avenir du pays Les épisodes de canicule se multiplient

Publié le 21/07/2021
Un phénomène dangereux pour l'avenir du pays Les épisodes de canicule se multiplient
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Un phénomène dangereux pour l'avenir du pays

Les épisodes de canicule se multiplient

Si les pouvoirs publics ne réagissent pas plus efficacement, ce sont des surfaces importantes que l'Algérie pourrait perdre par l'effet de l'exode des populations.

Inquiétantes vagues de chaleur
Inquiétantes vagues de chaleur



De plus en plus fréquents, les bulletins météorologiques spéciaux annonçant des pics de températures, notamment sur les régions du Sud du pays, confirment une situation de réchauffement climatique, qui pourrait s'accentuer les prochaines années. Dans ce sens, le dernier BMS fait état d'»une chaleur caniculaire avec des températures atteignant ou dépassant les 49° Celsius lesquelles affecteront plusieurs wilayas de Sud du pays à partir d'hier. La vague de chaleur concernera les wilayas de Tindouf, Bordj Badji Mokhtar, Adrar, Timimoun et In Saleh. La validité de ce BMS avec une canicule d'un niveau de vigilance orange, s'étalera du dimanche, hier, à 12h00 au lundi (aujourd'hui) à 21h00.
Des alertes qui semblent conjoncturelles et sans grand danger, et s'explique, à tort ou à raison, par une faiblesse de la pluviométrie et par la nature et le climat rude qui caractérise les régions du Sud. Or la fréquence de ces vagues de chaleur et leur importance, renseignent sur l'évolution d'une situation de stress thermique, qui ne date pas d'aujourd'hui. Il y a lieu de rappeler que durant la seule période du 5 au 6 juillet 2018, cinq nouveaux records de température, maximale absolue, ont été relevés sur cinq wilayas, où l'on a enregistré 51°C à Ouargla, 49°C à El-Oued, 49°C à Touggourt, 47°C à Ghardaïa et 44.°C à Béchar.
Une situation extrême pour les habitants de ces wilayas qui, dés l'arrivée de l'été, entrent dans une espèce de lutte acharnée contre les effets imminents de la désertification, et ne font que survivre. En dépit des actions liées aux politiques publiques pour remédier à ce phénomène, il reste beaucoup à faire, pour mettre ces populations à l'abri.
La priorité est incontestablement de gérer les pics de consommation de l'électricité qui découlent de cette situation, et qui ne peuvent que l'aggraver, dans la mesure où l'utilisation massive des appareils de refroidissement domestiques et industriels, accentue le phénomène par l'augmentation supplémentaire de température. Tant de paramètres qui confirment l'urgence de prendre les devants et d'adopter de nouvelles stratégies pour tenter de réduire les effets de ce réchauffement, avant qu'il ne soit trop tard. D' autant plus que cette situation tend de façon naturelle à s'étendre à d'autres régions du pays, qui ne répondent pas aux caractéristiques sahariennes.
Le Nord, l'Ouest, et même le littoral sont sujets à des hausses de températures, insoupçonnables par le passé. Dans ce sens, si les pouvoirs publics ne réagissent pas plus efficacement, ce sont des surfaces importantes que l'Algérie pourrait perdre par l'effet de la désertification, et l'exode des populations.
Il n'en demeure pas moins cependant, que les solutions résident autant dans les comportements énergivores, que dans les stratégies gouvernementales. Ces dernières, pourraient s'orienter, selon un bon nombre d'observateurs, sur des stratégies favorisant l'émergence et l'utilisation massive de l‘énergie solaire, sur des plans de reboisement et la généralisation d'espaces verts et de forêts dans les villes et la mise en place de programmes de rationalisation de l'utilisation des ressources hydriques. À ce titre, l'importance de la nappe albienne, dans le Sahara algérien, force le paradoxe, dans la mesure où elle constitue la plus grande réserve d'eau douce au monde avec prés de 50000 milliards de mètres cubes, mais de nature fossile. Il est clair que ces capacités hydriques peuvent éventuellement être à la base d'une vision, essentiellement orientée vers la préservation d'écosystèmes terrestres et marins, dans le but de recréer des foyers d'aération, des grands espaces dans les villes comme en milieu rural. Autrement dit, il s'agit de reverser un mode de vie qui jusque-là n'a fait que convertir la société vers une consommation massive d'énergie, au détriment de ressources tarissables, et hautement déterminantes de l'avenir climatique, mais, aussi économique et social du pays.

Ali Amzal
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