Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/L'été de tous les cauchemars
Zone Membre
Publicités

L'été de tous les cauchemars

Publié le 04/08/2021
L'été de tous les cauchemars
« Actualité précédente
Sonatrach: Sidal Gaz double sa production d’oxygène médical
Actualité suivante »
Les leçons d'un lamentable échec

Les Commentaires


L'été de tous les cauchemars

par El-Houari Dilmi


S'il est vrai qu'un escalier se balaie du haut vers le bas, qu'en est-il, alors, de celui qui nettoie toutes les pièces de sa maison pour glisser toute la poussière sous le grand tapis du salon ? Si l'été de tous les cauchemars nous crame le corps et l'esprit, le virus tueur continue de se jouer de nous comme des mouches désorientées. Et que dire, alors, de ces sempiternelles coupures d'eau, d'électricité, de pain, d'oxygène... qui emplissent l'air d'une grosse dose d'électricité, d'où le risque de se cramer les doigts en voulant les mettre là où il ne faut pas. Un internaute, sans doute sous l'emprise d'une chaleur suffocante, s'interrogeait, la semaine dernière, si l'Algérie devrait construire des centrales nucléaires où (simplement !) des centrales électriques.

Décrypté, ce message veut dire que l'on n'a pas le droit de jouer aux richards quand on ne mange pas à sa faim, même si le casse-croûte est payé par les autres. Un autre «cybercultivé», naviguant à perte de souffle sur la toile tentaculaire, s'interrogeait comment la Société de gaz et d'électricité, communément appelée chez nous Sonelgaz, songe à exporter de la «lumière» vers d'autres pays, quand elle a un mal fou... à éclairer sa propre lanterne ? L'autre «sonnerie», celle de Sonatrach, nous parle de l'importation de milliers de tonnes de carburants dans un pays, lui-même assis sur un puits de pétrole, grandeur nature.

Encore heureux, comme dirait l'autre, que le commun des Algériens n'est pas assez savant pour raisonner de travers. Ni assez philosophe pour apprendre à mourir avec un (sou) rire jaune en pendentif. A rebours de la vérité toute simple, il y a ceux haut juchés sur les balcons. Les yeux clos et les oreilles bouchées, ils sont chargés de gérer le quotidien en noir et blanc de l'Algérien lambda.

Parce que dans leur génie (trans) humain, ils continuent de tirer des plans sur la comète, en finissant toujours par poser un cautère sur une jambe de bois. Mais qui sont-ils ces gens-là, comme dit le poète du plat pays ?

Aussi vrai qu'un tonneau vide fait beaucoup de boucan, combien de fois faudrait-il répéter que l'argent a peur du bruit et le plus grand ennemi du mouvement est justement de tourner en sens giratoire non obligatoire ? Un peu comme la peur bleue du mouvement crée l'immobilisme jusqu'à faire du pays en entier une gigantesque salle d'attente. Enfin, question à faire parler une carpe : l'Algérie a-t-elle un avenir en Algérie ?
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires