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Changement climatique en Algérie

Publié le 11/08/2021
Changement climatique en Algérie
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Comme bien des pays d’Afrique, les conséquences d’un temps extrême ou qui n’est pas de saison n’ont pas épargnées l’Algérie. Connue pour son climat aride et semi-aride, la région est extrêmement sujette aux changements climatiques. Ces 50 dernières années, un accroissement d’événements dus au temps extrême a été observé.

Parmi les phénomènes enregistrés dans des études climatologiques de la Météorologie nationale qui témoignent de ce changement, on compte un accroissement de la fréquence des pluies torrentielles, surtout sur les hauts plateaux (par ex. Ghardaïa et Béchar en 2009–2010), qui ont entraîné des inondations pour la première fois. En 2020, les chutes de pluie quotidiennes dépasseront peut-être la moyenne annuelle normale au sud du pays.

Autres phénomènes extrêmes qui se sont produits : cyclogenèse, sécheresse, vague de chaleur et tempêtes de sable. Les scientifiques ont estimé que les chutes de pluie vont diminuer d’environ 20 pour cent dans les années à venir.

Les experts de l’Institut hydrométéorologique de Formation et de Recherche prévoient un raccourcissement de la saison des pluies et une hausse des températures d’environ 1° à 1,5° en 2020, ce qui aurait des conséquences fatales pour 30 pour cent des espèces animales. Ils estiment également que les températures vont augmenter de 3°C supplémentaires en 2050 à cause du réchauffement mondial.

Les chutes de neige ont baissé de 40 pour cent dans plusieurs régions d’Algérie, comme à Tlemcen, Ouarsenis et Djurdjura.

Une autre conséquence est la grande raréfaction des ressources en eau.

Les hautes températures la journée et la nuit et les vagues de chaleur. La flore et la faune terrestres et marines ont été grandement touchées par cette hausse : le changement des conditions environnementales est favorable et/ou défavorable à certains facteurs écologiques par rapport à d’autres, ce qui entraîne un changement des environnements et les espèces de la flore et de la faune qui les constituent. Le changement s’exprime par la raréfaction et/ou la disparition des espèces au détriment d’autres, la désertification et la pollution, ce qui entraîne la dégradation de l’environnement.

D’autres aspects des conséquences du réchauffement mondial sur les régions côtières de l’Algérie comprennent le haut niveau de la mer et les vagues dangereuses (des tempêtes plus fortes et plus fréquentes en 1980, 1989, 1995 et 2001), provoquant l’érosion et même la disparition des plages : par ex. les plages à l’ouest d’Alger, la plage de Bejaia, de Boumerdes et d’Oran. De tels phénomènes provoquent la perte de plages (par ex. West Beach à Sidi Fredj, à l’ouest d’Alger), et par conséquence une perte de l’écotourisme et de l’intérêt économique, de l’intrusion saline (salinisation des sols et de la nappe phréatique) et de l’inondation des régions côtières à basse altitude.

L’Algérie a été l’un des premiers pays d’Afrique à ratifier toutes les sections des accords internationaux sur la protection de l’environnement (y compris le Protocole de Kyoto et la Convention de Barcelone). Toutefois, leur mise en application et leur surveillance sont inadaptées. Par exemple, le ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et du Tourisme organise des conférences et des séminaires presque tous les ans pour parler des problèmes écologiques. Des accords, des lois et des projets sont prévus mais leur mise en application est très limitée en ce qui concerne l’espace (souvent seulement dans la capitale) et le temps.

L’Algérie est grandement impliquée dans les problèmes « du réchauffement mondial et écologiques » sur les fronts politique et économique. Toutefois, les actions prises pour remédier à la situation sont presque non-existantes.

D’après les experts météorologiques et de l’environnement d’Algérie, il sera nécessaire à l’avenir de penser à développer des sources d’énergie renouvelable, de transport publique et de techniques d’isolation dans le secteur de la construction, ainsi que de mettre en place des systèmes de surveillance et d’alerte pour les sécheresses et les vagues de chaleur dans les villes vulnérables. D’après moi, pour y arriver, il est nécessaire de commencer à intensifier les efforts de travail de proximité et de prise de conscience sur la protection de l’environnement, la lutte contre toutes formes de pollution, et la mise en place d’une culture de protection de la nature et de ses ressources parmi les citoyens et les décideurs.


Toutefois, les actions prises pour remédier à la situation sont presque non-existantes.
Influence de la végétation et du relief dans les feux de
forêt extrêmes : étude de la dégradation, de
l’accumulation et des propriétés de combustion des
composés organiques volatils issus des feux de forêt
Influence de la végétation et du relief dans les feux de forêt extrêmes : étude de la
dégradation, de l’accumulation et des propriétés de combustion des composés organiques volatils issus
des feux de forêt
Ce qu'il faut retenir est que plus le vent souffle fort, plus le feu se propage dans la direction du vent : le feu est un combustible .


le mouvement généré par le vent fait que l'énergie cinétique a une intensité de plus en plus élevée permettant la propagation à l'ensemble du massif par conduction ( mouvements de matières avec échanges de chaleur ) .
Rayonnement terrestre : le soleil contient des rayons infrarouges pénétrant le sol et le chauffant par conséquent ; des échanges de chaleur se font alors permettant l'assèchement du sol et donc la propagation du feu .C'est d'ailleurs pour ça que les incendies se déclenchent le plus souvent en été et au début du printemps ( début de la poussée racinaire )

Les gaz inflammables : ils favorisent comme l'oxygène la formation d'étincelles .

Les mouvements de convection : ils se produisent surtout au niveau des reliefs ( là où l'air chaud est sans cesse en mouvement ) ; ils transportent les particules inflammables sans qu'il y ait des échanges de chaleur : du coup, ces particules inflammables sont la hantise des pompiers car favorables à la formation de sautes de feu ( formation d'autres foyers d'incendies ) .


Les différents types de feux de foret

Les feux de sol : ils brûlent la couche d'humus de la foret . C'est un feu à incandescence ce qui fait qu'ils se propagent à une vitesse réduite .

Les feux de surface : ils brûlent les strates ( litière ) et les broussailles des forets . Leur propagation se fait par rayonnement uniquement .

Les feux de cimes : ils brûlent le sommet des arbres libérant de l'énergie cinétique ; le vent et la sécheresse aidant, leur vitesse de propagation est alors très élevée, ce qui rend le travail des pompiers très difficiles .


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