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Californie, Grèce, Turquie, Italie, Algérie… les incendies dans le monde se multiplient

Publié le 12/08/2021
Californie, Grèce, Turquie, Italie, Algérie… les incendies dans le monde se multiplient: Les pays comme la Grèce et la Turquie traversent depuis près de deux semaines une vague d’incendies violents, favorisés par la sécheresse et des températures caniculaires.
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epuis plusieurs jours et semaines, des incendies font rage à divers endroits du globe. C’est le cas en Californie, en Grèce, en Turquie, en Italie ainsi que dans le nord de l’Afrique. Les pompiers tentent de maîtriser ces feux et de sauver un maximum de terres.


Le même diagnostic revient régulièrement : le changement climatique contribue à l’augmentation des températures, à la multiplication des canicules et à la raréfaction des précipitations par endroits, une combinaison idéale pour le développement des incendies, comme en Californie. Tandis que la Grèce et la Turquie traversent depuis près de deux semaines une vague d’incendies violents, favorisés par la sécheresse et des températures caniculaires. Dans le nord de l’Afrique, c’est l’Algérie qui connaît un été caniculaire marqué par une raréfaction de l’eau dans le pays. Les services météorologiques prévoient des températures allant jusqu’à 47 degrés.





Le Dixie Fire ravage la Californie

Le Dixie Fire est actif depuis la mi-juillet et avait détruit dimanche soir près de 200.000 hectares de végétation, une surface supérieure à celle de l’agglomération de Los Angeles, ce qui en fait le deuxième incendie le plus dévastateur de l’histoire de la Californie.






Greenville, Californie.
Greenville, Californie. - AFP.


Huit des dix plus gros feux de forêt jamais enregistrés dans l’Etat se sont déclarés depuis 2017. Et six depuis 2020, lorsque s’est produit le plus vaste de tous, le gigantesque August Complex, qui a détruit 417.000 hectares. Les autorités estiment qu’il faudra des semaines avant de pouvoir éteindre le Dixie Fire, qui a débuté le 13 juillet dernier.

Les flammes aux portes d’Athènes

Des centaines de pompiers continuaient mercredi de combattre d’énormes feux de forêt en Grèce, dont l’un fait rage depuis neuf jours et qui ont laissé des centaines de personnes sans toit et fait d’immenses dégâts.

Avec l’aide de renforts étrangers, les pompiers grecs sont toujours à l’œuvre sur l’île d’Eubée et la péninsule du Péloponnèse (ouest), en terrain difficile.

«Je pense que nous pouvons dire que le front des incendies est lentement en train d’être maîtrisé», a déclaré à la télévision publique ERT Yiannis Kontzias, le maire d’Istiaia, une petite ville d’Eubée.



Île d’Eubée, Grèce.
Île d’Eubée, Grèce. - AFP.


Lundi, la Turquie, pourtant rival régional de la Grèce, s’était engagée à envoyer deux avions supplémentaires, a indiqué le ministère grec des Affaires étrangères. A Bruxelles, la Commission européenne a annoncé avoir augmenté ces derniers jours l’envoi d’avions, d’hélicoptères et de pompiers vers la Grèce, mais aussi l’Albanie, la Macédoine du Nord et la Turquie. Plusieurs Etats (France, Allemagne, Pologne, Autriche et Slovaquie) ont également indiqué au cours du week-end se préparer à envoyer des équipes supplémentaires de pompiers en Grèce.





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Accalmie dans le sud-ouest de la Turquie

Vendredi, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait déclaré sur Twitter que plus de 200 feux avaient été maîtrisés depuis le 28 juillet. Un total de 5.250 pompiers ont été déployés dans les zones sinistrées, appuyés par 1.000 véhicules et plus de 80 hélicoptères, avions et drones.

Les chutes de pluie providentielles qui se sont abattues depuis sur le sud-ouest de la Turquie ont contribué à améliorer la situation dans la région d’Antalya. Selon les autorités locales, les incendies y sont désormais sous contrôle, y compris à Manavgat, où les averses continuaient samedi. Les flammes ont cependant causé d’importants dégâts.



Sud-ouest de la Turquie.
Sud-ouest de la Turquie. - AFP.


Huit personnes sont mortes et des dizaines ont été hospitalisées en raison des feux qui ont embrasé la Turquie. D’après les experts, il s’agit des incendies les plus violents depuis plus de 10 ans. Près de 100.000 hectares de forêts et de champs ont été détruits, selon les estimations.

Au début du mois d’août, d’intenses vagues de chaleur en Turquie et à Chypre avaient vu les températures au niveau du sol grimper jusqu’à plus de 50 degrés Celsius pour la deuxième fois en un mois, avait indiqué l’Agence spatiale européenne (ESA).






L’Algérie en proie aux pyromanes et à la canicule

Selon le dernier bilan, au moins 65 personnes, dont 28 militaires, ont perdu la vie dans les incendies qui ravagent le nord de l’Algérie, notamment en Kabylie, ont indiqué mardi les autorités et la télévision nationale, évoquant des feux « d’origine criminelle » attisés par un épisode de canicule.

«Le bilan des incendies de forêts est passé à 65 morts (28 militaires et 37 civils), pour la plupart dans la wilaya de Tizi Ouzou», a rapporté la télévision, ajoutant que 12 militaires étaient par ailleurs «hospitalisés dans un état critique».

Une cinquantaine d’incendies « d’origine criminelle » et attisés par un épisode de canicule ont débuté lundi soir dans le nord de l’Algérie, notamment en Kabylie, selon le ministre de l’Intérieur Kamel Beldjoud, qui s’est rendu accompagné d’une délégation ministérielle à Tizi-Ouzou, l’une des villes les plus peuplées de la région.



Algérie.
Algérie. - AFP.


Selon le Premier ministre, plus de 70 incendies ont éclaté dans 18 wilayas (préfectures) du nord du pays. La protection civile a elle fait état d’une centaine de feux dans 16 wilayas.

Dans la Tunisie voisine, une vague de chaleur s’est abattue sur le pays, où des records de température ont été enregistrés mardi par l’Institut national de la météorologie, en particulier dans le nord et le centre du pays. Dans la capitale, Tunis, le thermomètre a grimpé jusqu’à 48ºC mardi en milieu de journée, la température la plus chaude enregistrée depuis le record de 46,8 ºC en 1982.

Pic de chaleur en Italie

L’Italie est frappée cette semaine par un pic de chaleur accompagné d’incendies dans le sud du pays, notamment en Sicile et en Calabre, où un parc naturel classé de l’Unesco est menacé. La péninsule affronte actuellement sa semaine la plus chaude de l’été, avec des températures qui ont déjà atteint plus de 47 degrés en Sicile près de Syracuse. Le service national de météorologie s’attend à ce que le record de la température la plus élevée jamais enregistrée en Italie (48,5 degrés en 1999 en Sicile) soit battu ce mercredi.

La thermomètre devrait monter mercredi jusqu’à 49-50 degrés dans le sud-est de la Sicile, et 39-42 degrés en Calabre (la pointe de la Botte italienne), dans les Pouilles (le talon de la Botte), et en Campanie (région de Naples).

En Calabre et en Sicile, les pompiers ont dû procéder à 300 interventions au cours des 12 dernières heures, et sept Canadair sont mobilisés depuis l’aube, ont annoncé les pompiers. Les Madonie, une zone montagneuse près de la capitale sicilienne Palerme, sont assiégées depuis plusieurs jours par les flammes, alimentées par le vent et la chaleur, détruisant cultures, habitations et bâtiments industriels.

Le gouverneur de Sicile Nello Musumeci a demandé à ce que l’état d’urgence national soit déclaré pour les Madonie. Le ministre de l’Agriculture Stefano Patuanelli est attendu sur place ce mercredi pour rencontrer les maires des communes le plus touchées.

En Calabre, les flammes menacent le géoparc mondial Unesco de l’Aspromonte, un complexe de montagnes, de crêtes et de plateaux à près de 2.000 mètres alternant avec des vallées profondes s’élevant sur un fragment péninsulaire de la chaîne des Apennins, offrant un panorama spectaculaire sur le détroit de Messine, l’Etna et les îles Éoliennes.

Le rapport du Giec alarmant

Face aux vagues de chaleur et aux records de température qui frappent une partie de la planète ces dernières semaines, le constat choc des experts du climat de l’ONU (Giec) publié lundi sonne comme un branle-bas de combat : les humains sont « indiscutablement » responsables des dérèglements climatiques et n’ont d’autre choix que de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, s’ils veulent en limiter les dégâts. Le réchauffement de la planète pourrait atteindre le seuil de +1,5ºC autour de 2030, dix ans plus tôt qu’estimé, menaçant de nouveaux désastres « sans précédent ».






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