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La production du vaccin Spoutnik V en Algérie compromise et reportée jusqu’à décembre faute de transfert de te

Publié le 08/09/2021
Confidentiel. La production du vaccin Spoutnik V en Algérie compromise et reportée jusqu’à décembre faute de transfert de technologies
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La projet de la production du vaccin Spoutnik V en Algérie est plus que jamais compromis, a pu apprendre Algérie Part au cours de ses investigations. Ce projet qui devait entrer en vigueur à partir de ce mois de septembre a été finalement reporté jusqu’au mois de décembre prochain car les discussions avec les partenaires russes ont connu de nombreux blocages en raison notamment du refus obstiné des partenaires de russes de garantir un transfert des technologies vers l’Algérie.

Pis encore, il semble que le laboratoire Gamaleïa, où le vaccin anti-Covid-19 russe Spoutnik V est fabriqué, rechigne à collaborer activement avec la société publique spécialisée dans la fabrication des médicaments SAIDAL. Cette dernière n’a pas présenté suffisamment de garanties financières et scientifiques pour s’assurer de la réussite de ce partenariat industriel inédit dans l’histoire de l’Algérie.

Le courant ne passe pas entre les partenaires russes et Saidal. Cette dernière ne bénéficie pas de la confiance du laboratoire Gamaleïa, a-t-on pu confirmer au cours de nos investigations d’autant plus que le fabricant russe avait initié des négociations avancées depuis janvier 2021 pour concéder le projet de la production en Algérie du vaccin russe anti-COVID au groupe privé Frater-Razes fondé et dirigé depuis 1992 par l’homme d’affaires Abdelhamid Cherfaoui.

Le groupe Frater Razes a été considéré par les partenaires russes comme un opérateur privé ambitieux qui a pu s’imposer dans le secteur pharmaceutique en Algérie en tentant notamment de se développer dans la biotechnologie. Frater Razes a déjà deux produits issus de la biotechnologie dont un est déjà sur le marché et un deuxième est en cours. Pour l’avenir, ce groupe privé envisage de lancer la production de quatre autres produits alors que l’objectif est d’arriver à 33 produits issus de la biotechnologie. Ce groupe privé a réalisé un chiffre d’affaires de 30 milliards Da, soit l’équivalent de 190 millions d’euros. Ces qualités ont séduit le fabricant russe qui souhaitait développer la production de son vaccin anti-COVID en Algérie avec ce partenaire privé. Mais les autorités algériennes ont dit non à cette option et le groupe privé algérien a été exclu de pourparlers avec le fabricant russe pour qu’il cède sa place au groupe public SAIDAL.

Mais il semble que Saidal n’a pas su convaincre les partenaires russes, à savoir le RDIF, le fonds souverain russe derrière le financement et la commercialisation du vaccin russe contre le coronavirus, et l’Institut de recherche Gamaleïa d’épidémiologie et de microbiologie, anciennement connu sous le nom de Centre fédéral de recherche NF Gamaleïa pour l’épidémiologie et la microbiologie. Selon nos investigations, les partenaires russes ont formulé de nombreuses exigences à Saidal pour qu’elle puisse se conformer aux normes sécuritaires et scientifiques indispensables à la mise en place d’une chaîne de production du vaccin Spoutnik V.

Et pourtant, à Alger, une équipe multidisciplinaire a été créée auprès du ministère de l’Industrie pharmaceutique, ainsi qu’un comité chargé de l’aspect technique et technologique, et de la formation du personnel a été mis en place pour rassurer les partenaires russes qui ne semblent pas encore très convaincus par les capacités réelles de Saidal à se lancer dans ce nouveau défi scientifique. Saidal espérait commencer la fabrication des premières doses du vaccin russe anti-COVID à partir septembre 2021 et elle ambitionnait de produire 40 millions d’unités par an. Mais cet objectif ne risque pas d’être atteint car au rythme où vont les négociations avec les partenaires russes, la future usine de Constantine de production du vaccin anti-COVID ne risque pas d’être inaugurée au mois de septembre prochain. Selon nos sources, le mot « production » est, d’ailleurs, un pur fantasme parce que Saidal devra se contenter uniquement d’assurer l’embouteillage des doses du vaccin Spoutnik V. Les partenaires russes ne vont nullement partager un savoir scientifique ou technologique complexe qui a nécessité des sacrifices et de lourds investissements.








On peut toujours espérer a y croire!.

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