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Déficit extérieur : l’Algérie réduit l’écart entre ses dépenses et ses recettes

Publié le 14/09/2021
Déficit extérieur : l’Algérie réduit l’écart entre ses dépenses et ses recettes
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Le déficit de la balance commerciale est passé de – 7,6 milliards de dollars US à la fin du mois d’août 2020 à – 0,926 Mrds US à fin août de cette année 2021, soit une diminution de 87,89%, selon le ministère des Finances.

La même source indique que cette contraction s’explique par la forte augmentation des exportations globales des marchandises qui passent de 15,1 Mrds US à fin Août 2020 à 23,7 Mrds US, à fin août 2021, dont 2,9 Mrds US d’exportations hors hydrocarbures. Le taux de couverture des importations par les exportations a bondi à 96,24% durant la période décrite, contre 66,6% l’année dernière à la même date.

Durant l’année 2020, le déficit de la balance commerciale de l’Algérie avait atteint un pic de 10,60 milliards de dollars américains en 2020, dont 4,6 milliards juste avec la Chine, premier fournisseur du pays qui couvre 16% de ses achats en biens et services.

Le manque à gagner du commerce extérieur avait grimpé d’environ quatre milliards par rapport à 2019 puisque les importations se sont chiffrées à un peu plus de 34 milliards de dollars, en baisse de 18% par rapport à 2019. Elles ont ainsi largement dépassé les exportations même si celles-ci ont globalement baissé : 23 milliards de dollars contre 35 durant l’exercice précédent (-34%).

Sans surprise, ce sont les hydrocarbures qui se sont taillés la part du lion des ventes à l’étranger avec 21,5 milliards de dollars tandis que le reste a réalisé le maigre gain de 2,2 milliards. Derrière l’Empire du milieu, les premiers fournisseurs de l’Algérie sont respectivement la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne et la Turquie. Ses principaux clients étant l’Italie, la France, l’Espagne, la Turquie et la Chine.

Le déficit extérieur aurait été beaucoup plus grave sans le tour de vis donné aux importations sans préjudice aux achats utiles, à savoir les équipements industriels, les biens alimentaires, les médicaments, les intrants industriels, les carburants et les lubrifiants. Le secteur manufacturier a ainsi consommé plus de 9 milliards de dollars, soit 27 % du total des importations. Rien que les postes téléphoniques d’usagers, y compris les téléphones pour réseaux cellulaires et autres réseaux sans fil,ont englouti une valeur globale de 856,9 millions de dollars en 2020.

En deuxième position, les turboréacteurs et les turbines à gaz ont vidé une enveloppe de 460 millions de dollars. La robinetterie (371 millions), les véhicules de transport de marchandise (297 millions), les pompes pour liquides, les pompes à air, les centrifugeuses et enfin les machines et appareils mécaniques ont également été vorace en devises.

L’autre poste de dépense important concerne les biens alimentaires. Ses besoins ont culminé à 8 milliards de dollars et même augmenté de près de 0,3% en comparaison avec 2019.

Mourad Fergad
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