Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/HAUSSE DES PRIX-SPÉCULATION La mesure d’urgence de Tebboune
Zone Membre
Publicités

HAUSSE DES PRIX-SPÉCULATION La mesure d’urgence de Tebboune

Publié le 02/11/2021
HAUSSE DES PRIX-SPÉCULATION La mesure d’urgence de Tebboune
« Actualité précédente
Le Sputnik V tarde à décoller
Actualité suivante »
Présidence Tebboune ordonne Sonatrach de ne pas renouveler le contrat avec l'Office marocain ONEE

Les Commentaires

AUSSE DES PRIX-SPÉCULATION
La mesure d’urgence de Tebboune
0

Publié par Massiva Zehraoui
le 02.11.2021 , 11h00
643 lectures

Dans l’espoir de contrecarrer la continuelle et abusive flambée des prix des produits de large consommation, le Président Tebboune autorise le recours à l’importation à titre urgent et exceptionnel des produits de base afin d’inonder le marché de sorte à casser la spéculation qui laisse ébahis les consommateurs.
Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - Les mesures qui devaient en principe contribuer à venir à bout de la flambée des prix qui enflamme le marché de la consommation depuis plusieurs mois n’ont pas eu les retombées voulues. Au contraire, l’application de certaines dispositions, telles que le déstockage de la pomme de terre par exemple n’a eu d’autres conséquences qu’une nouvelle augmentation des prix qui étaient déjà « exorbitants ».
Dans le même sillage, les autorités ont également ouvert des points de vente directs pour la commercialisation des lentilles et des pois chiches produits localement, à des « prix raisonnables », mais là encore, l’opération n’a pas abouti à l’objectif fixé.
En réaction au caractère persistant de la flambée des prix en dépit des « actions » menées pour la contrer, le chef de l’État a instruit le gouvernement à l’effet de prendre « plusieurs mesures dont le règlement immédiat des préoccupations des citoyens concernant les secteurs du commerce et de l'agriculture, même s’il est fait recours à l'importation, à titre urgent et exceptionnel, pour préserver le pouvoir d'achat et inonder le marché des produits objet de spéculation, particulièrement les produits de large consommation et les viandes blanches ». Une alternative qui s’impose comme l’ultime solution de reprendre le contrôle du marché ou, du moins, retrouver un juste équilibre en termes de prix.
Les parties préoccupées par le sort des consommateurs algériens disent approuver cette « décision », car la conjoncture actuelle l’exige. C’est « un mal nécessaire », a estimé le président de l’Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (Apoce), Mustapha Zebdi. « C’est l’un des derniers recours pour stabiliser le marché », a-t-il soutenu. Il souligne que le phénomène de la spéculation n’a jamais atteint un niveau aussi inquiétant : « Du jamais vu ! » s’étonne-t-il, en faisant notamment référence au prix de la pomme de terre qui est vendue dans certaines régions à 150 DA le kilo ». Il juge tout aussi « invraisemblable » que la viande blanche soit affichée à 600 DA le kilogramme. Face à un constat aussi préoccupant, Mustapha Zebdi pense que le recours à l’importation constitue actuellement « la solution la plus rapide et certainement la plus efficace, qui permettra, en peu de temps, de stabiliser le marché ».
Ceci dit, notre interlocuteur tient à préciser que cette alternative sera certes bénéfique pour rééquilibrer les prix alimentaires, mais « elle ne doit être que provisoire ». Selon lui, il ne faut absolument pas compter sur l’importation à chaque fois qu’une flambée des prix survient.
Le président de l’Apoce trouve d’ailleurs « malheureux » qu’un pays comme l’Algérie ait besoin d’importer certains produits juste pour remettre de l’ordre dans le secteur. D’autant plus que ce moyen ne sera pas sans impact sur le Trésor public et l’économie nationale. Ce qui est certain d’après lui, c’est qu’il y a une faille. « Il est évident que la situation a été gérée très mal depuis le début. C’est donc normal qu’on se retrouve à ce stade. »
Il dénonce qu’aujourd’hui la seule source de protéines (viande blanche) à laquelle avaient accès les bourses modestes est en ce moment hors de portée.
«Le consommateur vit une crise sombre et sans précédent », c’est pourquoi l’importation demeure l’ultime issue », a-t-il ajouté, en soulignant la nécessité de tirer les leçons et d’anticiper les risques générés par l’absence de régulation.
M. Z.
Quel est le coût d'1000g de pommes de terre en France en 2021 ?

Alimentation : prix d'1kg de pommes de terre en France en 2021
En moyenne, pour acquérir 1000g de pommes de terre en France il en coûte 1.74 €. Ce montant peut diminuer jusqu'à 0.7 € et augmenter jusqu'à 3 € selon les villes.
"Conversion"

1€uro =158,65 (DZD) Dinars algériens le 02/11/2021



"j'essaye de comprendre"

Le salaire minimum net en Algérie est fixé à 18 000 dinars (DA) soit environ 155 €, (le salaire net d'un ingénieur [BAC+5] est de 30 590 dinars dans la fonction publique soit environ 236 €). Les salaires dans le privé sont plus importants (au moins trois fois le SNMG, le SMIC local).
18 000 dinars soit environn 155€uros diviser par 1.74€ du kilo de pomme de terre enfrance = 89 &quivalent de 89 kg de P de T en France.
Conclusion:

En Algérie le gouvernement doit augmenter tous les salaires.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires