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Energies renouvelables : et si l’Algérie s’inspirait du modèle de l’Afrique du Sud

Publié le 23/11/2021
Energies renouvelables : et si l’Algérie s’inspirait du modèle de l’Afrique du Sud
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22 NOVEMBRE 2021
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L’Algérie se réveille enfin de sa torpeur et prend conscience que son gaz et son pétrole sont en train de s’épuiser rapidement ce qui provoquerai des pénuries des produits énergétiques les plus essentiels comme l’électricité ou les carburants. Hier dimanche 21 novembre, Abdelmadjid Tebboune, le Chef de l’Etat, a réuni tous ses ministres et son Premier-ministre pour plaider en faveur de nouvelles mesures accélérant l’utilisation de l’énergie solaire pour remédier à la consommation abusive des hydrocarbures notamment le gaz naturel par le marché national. Mais l’Algérie, prise par la panique de la fin prochaine de ses réserves en hydrocarbures, devrait garder son calme et opter pour une stratégie rationnelle au lieu de se lancer dans la précipitation dans le développement des énergies renouvelables qu’elle ne maîtrise pas encore.

L’Algérie pourrait même s’inspirer d’un modèle qui est en train de montrer ses succès. Il s’agit de l’Afrique du Sud, un pays ami et partenaire historique de l’Algérie au sein de l’Union Africaine. En effet, l’Afrique du Sud est devenu le 1er marché éolien sur notre continent et au Moyen-Orient avec 2,5 GW de capacité installée cumulée.

Les autorités sud-africaines ont créé une feuille de route pour diversifier le secteur énergétique et élargir le bouquet énergétique sous la forme d’un plan de ressources intégré (IRP) 2019. Ce plan de développement des infrastructures électriques a été conçu pour garantir que les besoins de production actuels et futurs seront satisfaits.

L’Afrique du Sud récolte également les bénéfices d’un programme d’approvisionnement indépendant en énergie renouvelable (REIPPP), créé pour augmenter la capacité nationale d’énergie renouvelable en encourageant la participation du secteur privé. En octobre dernier, l’Afrique du Sud a donné son feu vert à 25 projets privés d’énergie éolienne et solaire. Ces projets, représentant environ 50 milliards de rands d’investissement, ajouteront 2 583 MW de capacité à son réseau et créeront 13 900 emplois. Une fenêtre de candidature pour davantage de projets d’énergie propre s’ouvrira d’ici la fin janvier 2022.

Et l’Afrique du Sud ne se concentre pas uniquement sur ses propres besoins et ambitions : elle a pris un engagement à établir des partenariats avec d’autres pays africains pour développer diverses opportunités commerciales et aider à répondre aux besoins énergétiques régionaux.

L’Afrique du Sud s’est engagée ainsi à se joindre aux efforts mondiaux pour prévenir le changement climatique, mais au lieu d’être guidés par la panique, ses actions sont guidées par une évaluation honnête des capacités, des ressources et des besoins du pays à développer réellement les énergies renouvelables. Il serait bien plus judicieux de prendre des mesures délibérées et bien planifiées vers l’objectif de diversifier sa consommation nationale de l’énergie – et d’y parvenir – que de se précipiter malencontreusement vers les énergies renouvelables qui feraient plus de mal que de bien. C’est la grande leçon de l’exemple de l’Afrique du Sud.

Les critiques, les conseils et les investigations d'Algérie part plus sont malgré tout une bonne aubaine d'orientation pour notre gouvernement et le bon choix de notre pays!.
L’Algérie se réveille enfin de sa torpeur et prend conscience que son gaz et son pétrole sont en train de s’épuiser rapidement ce qui provoquerai des pénuries des produits énergétiques les plus essentiels comme l’électricité ou les carburants.
Hier dimanche 21 novembre, Abdelmadjid Tebboune, le Chef de l’Etat, a réuni tous ses ministres et son Premier-ministre pour plaider en faveur de nouvelles mesures accélérant l’utilisation de l’énergie solaire pour remédier à la consommation abusive des hydrocarbures notamment le gaz naturel par le marché national.
Mais l’Algérie, prise par la panique de la fin prochaine de ses réserves en hydrocarbures, devrait garder son calme et opter pour une stratégie rationnelle au lieu de se lancer dans la précipitation dans le développement des énergies renouvelables qu’elle ne maîtrise pas encore.
Les autorités sud-africaines ont créé une feuille de route pour diversifier le secteur énergétique et élargir le bouquet énergétique sous la forme d’un plan de ressources intégré (IRP) 2019. Ce plan de développement des infrastructures électriques a été conçu pour garantir que les besoins de production actuels et futurs seront satisfaits.
L’Afrique du Sud récolte également les bénéfices d’un programme d’approvisionnement indépendant en énergie renouvelable (REIPPP), créé pour augmenter la capacité nationale d’énergie renouvelable en encourageant la participation du secteur privé. En octobre dernier, l’Afrique du Sud a donné son feu vert à 25 projets privés d’énergie éolienne et solaire. Ces projets, représentant environ 50 milliards de rands d’investissement, ajouteront 2 583 MW de capacité à son réseau et créeront 13 900 emplois. Une fenêtre de candidature pour davantage de projets d’énergie propre s’ouvrira d’ici la fin janvier 2022.
Et l’Afrique du Sud ne se concentre pas uniquement sur ses propres besoins et ambitions : elle a pris un engagement à établir des partenariats avec d’autres pays africains pour développer diverses opportunités commerciales et aider à répondre aux besoins énergétiques régionaux.
L’Afrique du Sud s’est engagée ainsi à se joindre aux efforts mondiaux pour prévenir le changement climatique, mais au lieu d’être guidés par la panique, ses actions sont guidées par une évaluation honnête des capacités, des ressources et des besoins du pays à développer réellement les énergies renouvelables. Il serait bien plus judicieux de prendre des mesures délibérées et bien planifiées vers l’objectif de diversifier sa consommation nationale de l’énergie – et d’y parvenir – que de se précipiter malencontreusement vers les énergies renouvelables qui feraient plus de mal que de bien. C’est la grande leçon de l’exemple de l’Afrique du Sud.

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