Situation épidémiologique Le variant Omicron sous haute surveillance

Situation épidémiologique
Le variant Omicron sous haute surveillance
02 Déc 2021 Actualité
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Les contaminations à la Covid-19 enregistrées hier par l’Algérie ont fait réagir plusieurs spécialistes, qui n’ont pas manqué d’alerter à propos d’une probable aggravation de la situation sanitaire. Selon toute vraisemblance, il s’agit d’une nouvelle vague, s’accordent-ils à dire. « La quatrième vague est officiellement entrée en Algérie », a-t-il déclaré hier le professeur Kamel Senhadji lors d’une intervention diffusée par la chaîne Echorouk news. Le président de l’agence nationale de sécurité sanitaire a jugé que la situation sanitaire est désormais fort préoccupante, soulignant que les bilans officiels sont loin de traduire la réalité, les considérant comme un simple indicateur de l’évolution de l’épidémie sans plus. Cette fois, ce qui alarme le plus les spécialistes, c’est l’apparition du nouveau variant, Omicron, dont ils ignorent encore la capacité de propagation et la dangerosité. Pour le moment, aucun cas de contamination avec ce variant n’a été encore détecté, mais « il est très probable que ce variant apparaisse durant les prochains jours dans le pays », a soutenu pour sa part le docteur Fawzi Derrar. Le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, qui est intervenu sur les ondes de la radio nationale, a mis en garde contre le « danger » Omicron, rappelant que l’unique manière d’y faire face c’est la vaccination de masse. Selon lui, le faible taux de vaccination constitue un élément favorisant l’apparition de ce nouveau variant aux innombrables mutations. « L’Algérie est entrée dans une quatrième vague en raison du nombre de cas d’hospitalisation depuis fin octobre et début novembre. La courbe est en constante augmentation, puisqu’environ 2 000 hospitalisations ont été enregistrées », a-t-il noté. N’excluant pas l’apparition du variant Omicron en Algérie, le DG de l’IPA n’a pas caché sa crainte quant à une probable complication de la situation sanitaire. Tout en assurant que toutes les mesures nécessaires on été mises en place dans le cas où une personne serait suspectée, le docteur Fawzi Derrar a expliqué que le variant Omicron s’est constitué à partir de gènes appartenant au variant Alpha ainsi qu’au variant Delta. «Il est la cause d’une grande inquiétude chez les spécialistes à travers le monde», a-t-il fait remarquer, avant d’ajouter que « ce variant pénètre facilement et avec force le système respiratoire humain avec une courbe de propagation beaucoup plus grande que ses prédécesseurs». «Des études rapides sont actuellement en laboratoire pour confirmer l’étendue de la résistance vaccinale à cette souche, et le résultat sera obtenu dans deux semaines», a-t-il indiqué. Il est à rappeler que seuls 11 millions d’Algériens sont vaccinés (entre ceux qui ont reçu 1 dose et ceux qui ont reçu 2 doses). Un chiffre, qui reste en deçà des objectifs tracés par les autorités sanitaires. Autrement dit, l’Algérie n’est pas suffisamment armée pour faire face au variant Omicron.

Mohamed M

LA majorités des algériens ont tout pour se vacciner

mais voilà! ils s'en foutent complètement?

ils se remettent dans les mains d'Allah soubhanou!