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ZONES D’OMBRE À BOUMERDÈS Quel est l’impact des programmes engagés ?

Publié le 17/05/2022
ZONES D’OMBRE À BOUMERDÈS Quel est l’impact des programmes engagés ? ABACHI L. PUBLIÉ 17-05-2022, 11:00 L’administration et les communes avaient proposé 1 000 opérations qui touchent tous les secteurs de la vie des citoyens. Ce qui nécessite un financement (État, wilaya et communes) de 11 886 491 212,00 dinars (1 188 milliards de centimes). 993 opérations sont retenues pour un investissement de 11 633 387 726,00 dinars (1 163 milliards de centimes). Pour les 7 opérations restantes dont le coût est évalué à 252 654 186,00 dinars, il manque le financement. Selon le bilan arrêté à fin avril 2022, 4 communes – Leghata, Si-Mustapha, Ouled-Moussa et Ouled Heddadj ne figurent pas dans le tableau de ce programme de développement spécifique (ou urgent). Nous avons pris attache avec le nouveau P/APC de Si Mustapha, Abdelhalim Zian, qui estime que la commune qu’il dirige est lésée. Il nous dira au téléphone, «à notre arrivée, nous avons constaté que notre commune est exclue de ce programme au motif qu’elle n’est pas classée zones d’ombre. Tout le monde sait que de nombreuses familles habitent les zones d’ombre notamment les anciennes fermes comme celles de Ouled Khelil, Zaâmar, Pouli, Krista, Ouled Erri… » Pour ces cas seraient-ce les précédentes assemblées qui n’ont pas fait leur travail ? S’agissant de la réalisation de ce programme, 640 (64.51%) opérations sont achevées et 588 mises au service des populations destinataires. 191 opérations font l’objet de démarches administratives avant leur mise en chantier alors que 121 projets sont en cours de réalisation et 41 sont à l’arrêt. Dresser un bilan chiffré en centaines de milliards dépensés pour cette mise à niveau du territoire de l’Algérie, très profonde, est chose très aisée. L’idéal est de faire un bilan, en premier lieu pour savoir si effectivement cet argent est dépensé exclusivement pour les populations longtemps marginalisées et étudier particulièrement l’effet économique et, surtout, social produit sur les familles ciblées. S’il a réussi, il pourrait servir de modèle d’éradication des poches de pauvreté. D’aucuns pensent que ce travail revient à l’APW. Cette instance a-t-elle la volonté et les compétences nécessaires pour le faire et se donner ainsi l’envergure d’une institution crédible ? Abachi L.
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ZONES D’OMBRE À BOUMERDÈS
Quel est l’impact des programmes engagés ?

ABACHI L.
PUBLIÉ 17-05-2022, 11:00

L’administration et les communes avaient proposé 1 000 opérations qui touchent tous les secteurs de la vie des citoyens. Ce qui nécessite un financement (État, wilaya et communes) de 11 886 491 212,00 dinars (1 188 milliards de centimes).
993 opérations sont retenues pour un investissement de 11 633 387 726,00 dinars (1 163 milliards de centimes). Pour les 7 opérations restantes dont le coût est évalué à 252 654 186,00 dinars, il manque le financement.
Selon le bilan arrêté à fin avril 2022, 4 communes – Leghata, Si-Mustapha, Ouled-Moussa et Ouled Heddadj ne figurent pas dans le tableau de ce programme de développement spécifique (ou urgent).
Nous avons pris attache avec le nouveau P/APC de Si Mustapha, Abdelhalim Zian, qui estime que la commune qu’il dirige est lésée. Il nous dira au téléphone, «à notre arrivée, nous avons constaté que notre commune est exclue de ce programme au motif qu’elle n’est pas classée zones d’ombre.
Tout le monde sait que de nombreuses familles habitent les zones d’ombre notamment les anciennes fermes comme celles de Ouled Khelil, Zaâmar, Pouli, Krista, Ouled Erri… »
Pour ces cas seraient-ce les précédentes assemblées qui n’ont pas fait leur travail ?
S’agissant de la réalisation de ce programme, 640 (64.51%) opérations sont achevées et 588 mises au service des populations destinataires. 191 opérations font l’objet de démarches administratives avant leur mise en chantier alors que 121 projets sont en cours de réalisation et 41 sont à l’arrêt. Dresser un bilan chiffré en centaines de milliards dépensés pour cette mise à niveau du territoire de l’Algérie, très profonde, est chose très aisée.
L’idéal est de faire un bilan, en premier lieu pour savoir si effectivement cet argent est dépensé exclusivement pour les populations longtemps marginalisées et étudier particulièrement l’effet économique et, surtout, social produit sur les familles ciblées.
S’il a réussi, il pourrait servir de modèle d’éradication des poches de pauvreté. D’aucuns pensent que ce travail revient à l’APW.
Cette instance a-t-elle la volonté et les compétences nécessaires pour le faire et se donner ainsi l’envergure d’une institution crédible ?
Abachi L.
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