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Annaba. APC: “L’administration est défaillante”

Publié le 15/07/2007

SESSION ORDINAIRE DE L’APC - Réunis en session ordinaire à l’effet d’étudier et d’approuver le budget supplémentaire pour l’année en cours, les élus de l’APC de Annaba, se sont penchés sur les méandres des comptes administratifs de l’exercice 2006 et ont fini, après près de deux heures de discussion, par voter une approbation sans conviction comme on a pu le constater selon les réserves soulevées par l’un ou l’autre et restées en suspens faute de réponse précise ou bien même convaincante. Cela revient, comme l’ont déclaré certains et le P/APC en premier, à l’absence de qualification dans le domaine précis de la comptabilité alors que les réserves émises, sur le déficit budgétaire, les excédents du reste à réaliser sur les programmes du PCD ou sur le budget communal, l’assainissement financier, les situations financières, etc, ont donné lieu à la conclusion d’une administration défaillante.

 Si pour le maire ce sont les lenteurs dans les procédures, pour l’un des élus ce sont l’organisation, le personnel sans qualification et la charge de travail qui sont à l’origine de cette défaillance. Mais il n’en demeure pas moins que les comptes administratifs sont incohérents pour la plupart des élus du conseil communal.
Le retard pris par certains programmes approuvés auparavant est mis lui, sur le dos d’appels d’offres infructueux, généralement au motif d’une perte de confiance des opérateurs économiques. Il est vrai comme cela a été déclaré que la recette communale croule sous les situations impayées, la procédure étant si tatillonne que cela prend des mois sinon des années pour que les réalisateurs touchent leur dû. Ajoutez à cela des recettes en deçà des prévisions, comme pour la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ou le paiement d’allocations familiales sans recouvrement auprès de la CNAS, pendant des années.

Les élus ne peuvent jouer le rôle de l’administration ni celui du receveur communal qui eux,  tiennent vraiment les rênes, financièrement parlant. Aussi, est-il peu judicieux de parler des prévisions du budget supplémentaire pour 2007 quand des programmes de l’exercice 2006 et même de 2005 restent pendants mais il est primordial de dire que cette incohérence entre les élus et l’administration est pour beaucoup dans le bilan négatif, politiquement parlant, de cette assemblée et de toute assemblée dans le même cas. Cette incohérence est arrivée au point que l’un des élus dans un discours sans queue ni tête a voulu aussi bien défendre l’administration que ses co-élus contre …on ne sait qui et donnant par la même la preuve de l’incohérence généralisée. D’où vient le déficit budgétaire ? ont voulu savoir des élus. Il est structurel dira le maire et vient de l’accumulation des différences entre les prévisions et la réalité. La dette a été prise en charge par l’Etat relèvera un autre élu à qui on répondra qu’il faut distinguer entre la dette et le déficit. C’est dans cela que s’est perdue la session de l’APC, un labyrinthe d’incompréhension
L'est républicain > 14/07/07 > Ammar Nadir

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