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L'Algérie a passé commande de 100000 tonnes de blé tendre Le «pain» assuré

Publié le 04/09/2022
L'Algérie a passé commande de 100000 tonnes de blé tendre Le «pain» assuré Les ports de Mostaganem et de Ténès devraient voir prochainement débarquer des bateaux céréaliers. Il n’est pas facile de passer une commande de blé en ces temps de guerreIl n’est pas facile de passer une commande de blé en ces temps de guerre La crise du blé semble loin de l'Algérie. Épargnée, jusqu'ici, par les retombées du conflit ukrainien, l'Algérie s'apprête à sécuriser encore plus ses stocks de blé tendre. Pour passer «l'hiver au chaud», elle a commandé 100 000 tonnes auprès de la Russie. Leur livraison est prévue pour le mois d'octobre prochain. L'Algérie a également passé commande chez ses fournisseurs habituels que sont la France, et, à un degré moindre l'Allemagne. Ainsi, 50000 autres tonnes de blé ont été acquises auprès de ces deux pays européens. Leur remise devrait se faire avant la fin de l'année. Avec ces nouvelles commandes, le pays semble avoir réussi à traverser, sans trop d'encombres, cette crise du blé qui a menacé le monde entier de famine, car, depuis que l'Ukraine et la Russie ont signé un accord, sous l'égide des Nations unies, portant sur la vente de céréales, les marchés se sont stabilisés. Même les cours ont connu une baisse pour revenir presque au niveau de l'avant-crise ukrainienne. De plus, l'Algérie entretient des relations plus que cordiales avec la Russie, considérée comme un pays ami, ce qui fait que sa commande est prioritaire. Aucun retard ne devrait être enregistré dans la livraison de ces céréales, surtout que les «récoltes» russes attendent depuis plusieurs mois d'être livrées après que certains pays occidentaux ont coupé leurs relations commerciale et économique avec le Grand Ours, ce qui offre une opportunité certaine à l'Algérie afin de pouvoir reconstituer, à sa guise, ses stocks. D'ailleurs, elle ne compte pas s'arrêter là. D'autres commandes et livraisons sont prévues dans les mois à venir. C'est, dans ce sens, qu'elle a modifié son cahier des charges pour l'achat de blé. L'Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic) a révisé, à la hausse, le taux autorisé de grains punaisés, qui est passé de 0,5% à 1%. Cela afin de diversifier ses sources d'approvisionnement, ce qui a permis à quatre nouvelles entreprises russes de rejoindre la liste des fournisseurs de l'Algérie, en céréales. Une démarche qui va dans le sens des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, sur la sécurité alimentaire du pays. Il y avait consacré tout un Conseil des ministres. Ces orientations et les prévisions de l'Algérie en la matière ont permis d'éviter une catastrophe alimentaire, car des stocks stratégiques ont été constitués, bien avant l'éclatement du conflit ukrainien. «Nous avons procédé à des achats aux mois de décembre et janvier derniers. Nous avons sécurisé le stock de céréales», avait assuré le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, au début de la crise. «Nous avons des stocks jusqu'à la fin de l'année 2022, pour le blé dur et jusqu'à la fin août 2022, pour le blé tendre», avait-t-il soutenu, affirmant que les stocks de sécurité sont systématiquement reconstitués. Le fait que le pays ait passé «sans encombre» ce tsunami qui a frappé le monde montre que cette stratégie est payante, car l'on parle d'un des plus gros importateurs de blé dans le monde. Le pays dépend, à hauteur de 60%, des achats sur le marché mondial afin de satisfaire ses besoins de consommation. Ces derniers s'élèvent en moyenne à environ 11 millions de tonnes par an. Les ports de l'ouest du pays, notamment Mostaganem et Ténès, devraient voir prochainement débarquer des bateaux de céréales, ce qui doit permettre de sécuriser «le pain» des Algériens... Walid AÏT SAÏDWalid AÏT SAÏD 00:00 | 04-09-2022 Share
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L'Algérie a passé commande de 100000 tonnes de blé tendre

Le «pain» assuré
Les ports de Mostaganem et de Ténès devraient voir prochainement débarquer des bateaux céréaliers.

Il n’est pas facile de passer une commande de blé en ces temps de guerreIl n’est pas facile de passer une commande de blé en ces temps de guerre
La crise du blé semble loin de l'Algérie. Épargnée, jusqu'ici, par les retombées du conflit ukrainien, l'Algérie s'apprête à sécuriser encore plus ses stocks de blé tendre. Pour passer «l'hiver au chaud», elle a commandé 100 000 tonnes auprès de la Russie. Leur livraison est prévue pour le mois d'octobre prochain.
L'Algérie a également passé commande chez ses fournisseurs habituels que sont la France, et, à un degré moindre l'Allemagne. Ainsi, 50000 autres tonnes de blé ont été acquises auprès de ces deux pays européens. Leur remise devrait se faire avant la fin de l'année. Avec ces nouvelles commandes, le pays semble avoir réussi à traverser, sans trop d'encombres, cette crise du blé qui a menacé le monde entier de famine, car, depuis que l'Ukraine et la Russie ont signé un accord, sous l'égide des Nations unies, portant sur la vente de céréales, les marchés se sont stabilisés. Même les cours ont connu une baisse pour revenir presque au niveau de l'avant-crise ukrainienne. De plus, l'Algérie entretient des relations plus que cordiales avec la Russie, considérée comme un pays ami, ce qui fait que sa commande est prioritaire. Aucun retard ne devrait être enregistré dans la livraison de ces céréales, surtout que les «récoltes» russes attendent depuis plusieurs mois d'être livrées après que certains pays occidentaux ont coupé leurs relations commerciale et économique avec le Grand Ours, ce qui offre une opportunité certaine à l'Algérie afin de pouvoir reconstituer, à sa guise, ses stocks.
D'ailleurs, elle ne compte pas s'arrêter là. D'autres commandes et livraisons sont prévues dans les mois à venir. C'est, dans ce sens, qu'elle a modifié son cahier des charges pour l'achat de blé.
L'Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic) a révisé, à la hausse, le taux autorisé de grains punaisés, qui est passé de 0,5% à 1%. Cela afin de diversifier ses sources d'approvisionnement, ce qui a permis à quatre nouvelles entreprises russes de rejoindre la liste des fournisseurs de l'Algérie, en céréales. Une démarche qui va dans le sens des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, sur la sécurité alimentaire du pays. Il y avait consacré tout un Conseil des ministres. Ces orientations et les prévisions de l'Algérie en la matière ont permis d'éviter une catastrophe alimentaire, car des stocks stratégiques ont été constitués, bien avant l'éclatement du conflit ukrainien. «Nous avons procédé à des achats aux mois de décembre et janvier derniers. Nous avons sécurisé le stock de céréales», avait assuré le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, au début de la crise. «Nous avons des stocks jusqu'à la fin de l'année 2022, pour le blé dur et jusqu'à la fin août 2022, pour le blé tendre», avait-t-il soutenu, affirmant que les stocks de sécurité sont systématiquement reconstitués.
Le fait que le pays ait passé «sans encombre» ce tsunami qui a frappé le monde montre que cette stratégie est payante, car l'on parle d'un des plus gros importateurs de blé dans le monde. Le pays dépend, à hauteur de 60%, des achats sur le marché mondial afin de satisfaire ses besoins de consommation. Ces derniers s'élèvent en moyenne à environ 11 millions de tonnes par an.
Les ports de l'ouest du pays, notamment Mostaganem et Ténès, devraient voir prochainement débarquer des bateaux de céréales, ce qui doit permettre de sécuriser «le pain» des Algériens...


Walid AÏT SAÏDWalid AÏT SAÏD
00:00 | 04-09-2022
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Avec ces nouvelles commandes, le pays semble avoir réussi à traverser, sans trop d'encombres, cette crise du blé qui a menacé le monde entier de famine, car, depuis que l'Ukraine et la Russie ont signé un accord, sous l'égide des Nations unies, portant sur la vente de céréales, les marchés se sont stabilisés.
Une démarche qui va dans le sens des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, sur la sécurité alimentaire du pays.
Il y avait consacré tout un Conseil des ministres. Ces orientations et les prévisions de l'Algérie en la matière ont permis d'éviter une catastrophe alimentaire, car des stocks stratégiques ont été constitués, bien avant l'éclatement du conflit ukrainien.
Les ports de l'ouest du pays, notamment Mostaganem et Ténès, devraient voir prochainement débarquer des bateaux de céréales, ce qui doit permettre de sécuriser «le pain» des Algériens...
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