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Economie: Les start-up au cœur de la politique de développement par A. Z. Si les start-up sont érigées en ta

Publié le 07/12/2022
Economie: Les start-up au cœur de la politique de développement par A. Z. Si les start-up sont érigées en tant que locomotive de l'économie nationale, l'université reste, elle, le carburant qui assure sa dynamique. D'où la grande importance accordée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au développement des start-up comme outil permettant de faciliter l'intégration des diplômés universitaires, des instituts et des écoles à la vie professionnelle. Dans une déclaration à la presse en marge des travaux du Forum africain des start-up qui se tient au Centre international des conférences Abdellatif Rahal (CIC, Alger), le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a précisé dans ce sens que son département ministériel «œuvre à atteindre l'objectif de faire passer l'étudiant d'un simple demandeur d'emploi à un entrepreneur créateur de richesse et de postes d'emploi». Les start-up sont bel et bien une solution aux nombreux problèmes rencontrés par les étudiants à la fin de leur cursus universitaire. Poursuivant ses explications, le ministre a mis en exergue l'importance de la nouvelle procédure en vertu de l'arrêté ministériel n° 1.275 du 27 septembre 2022 portant sur le mécanisme « un diplôme... une start-up ». Un arrêté qui, effectivement, permet aux étudiants en fin de cycle qui préparent leurs master, ingéniorat ou thèse de doctorat dans le cadre du mécanisme «un diplôme... une start-up» de bénéficier du label «projet innovant» et «start-up». Dans ce cadre, le ministère mène actuellement une large campagne de sensibilisation au niveau des établissements universitaires pour inciter les étudiants, qui ont la capacité à innover des produits et des solutions compétitives, à concrétiser leurs idées innovantes dans le cadre des diplômes master et doctorat en projets effectifs et contribuer ainsi au développement socioéconomique du pays. Non sans souligner le rôle attendu de l'université comme «institution citoyenne» dans la recherche de solutions idoines aux problèmes posés dans la société et l'aide à la prise de décisions et des mesures adéquates ainsi que la création d'une valeur ajoutée à l'économie nationale. L'incitation à la création de start-up est une affaire qui focalise les intérêts des plus hautes autorités du pays. Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, a indiqué dans ce sens, lundi, que l'Algérie a franchi de grands pas dans le cadre de la stratégie du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour le développement des start-up. «Cette avancée a été rendue possible grâce à l'initiative du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a mis en place un climat favorable à la création de start-up en Algérie et créé depuis, son élection, un ministère en charge de ce dossier», a précisé le Premier ministre qui présidait l'ouverture d'une exposition sur les start-up, en marge des travaux de la première Conférence africaine des start-up, ouverts lundi sous le haut patronage du président de la République. Approches économiques et financières Après avoir écouté les différents exposés et préoccupations des gérants de ces entreprises, M. Benabderrahmane, qui était accompagné du ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, et du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad, a appelé les jeunes Algériens à adhérer davantage à cette stratégie. Le Premier ministre a affiché la volonté de l'Etat à apporter son appui aux start-up algériennes, et donné, dans la foulée, des instructions à l'effet d'accélérer le traitement des dossiers au niveau du Fonds algérien des start-up permettant à ces dernières d'accéder aux sources de financement. Le portefeuille de gestion des fonds d'investissement locaux, doté de 58 milliards de dinars, à raison d'un milliard DA pour chaque wilaya, était à même de renforcer la capacité du fonds à financer le plus grand nombre possible de start-up, a révélé M. Benabderrahmane. Mettant en avant l'impératif de basculer de la gestion purement administrative à la gestion économique, le Premier ministre a insisté sur «l'importance de suivre des approches économiques et financières en matière de gestion des start-up», et sur la bonne formation qui permettra aux jeunes d'acquérir l'expérience nécessaire pour lancer leurs propres projets. Dans ce sillage, M. Benabderrahmane a appelé ces entreprises à relever le défi de la fabrication locale des puces électroniques relatives aux pièces d'identité biométrique et de l'élargissement des projets de services qui font la promotion du tourisme, notamment saharien. L'exposition regroupe 20 start-up dont 8 algériennes et 12 africaines dans le cadre de l'incubateur «Incube me». Elles représentent les secteurs des finances, du commerce électronique, des industries, des technologies, des transports, des services et de l'enseignement.
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Economie: Les start-up au cœur de la politique de développement
par A. Z.


Si les start-up sont érigées en tant que locomotive de l'économie nationale, l'université reste, elle, le carburant qui assure sa dynamique.

D'où la grande importance accordée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au développement des start-up comme outil permettant de faciliter l'intégration des diplômés universitaires, des instituts et des écoles à la vie professionnelle. Dans une déclaration à la presse en marge des travaux du Forum africain des start-up qui se tient au Centre international des conférences Abdellatif Rahal (CIC, Alger), le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a précisé dans ce sens que son département ministériel «œuvre à atteindre l'objectif de faire passer l'étudiant d'un simple demandeur d'emploi à un entrepreneur créateur de richesse et de postes d'emploi». Les start-up sont bel et bien une solution aux nombreux problèmes rencontrés par les étudiants à la fin de leur cursus universitaire. Poursuivant ses explications, le ministre a mis en exergue l'importance de la nouvelle procédure en vertu de l'arrêté ministériel n° 1.275 du 27 septembre 2022 portant sur le mécanisme « un diplôme... une start-up ». Un arrêté qui, effectivement, permet aux étudiants en fin de cycle qui préparent leurs master, ingéniorat ou thèse de doctorat dans le cadre du mécanisme «un diplôme... une start-up» de bénéficier du label «projet innovant» et «start-up». Dans ce cadre, le ministère mène actuellement une large campagne de sensibilisation au niveau des établissements universitaires pour inciter les étudiants, qui ont la capacité à innover des produits et des solutions compétitives, à concrétiser leurs idées innovantes dans le cadre des diplômes master et doctorat en projets effectifs et contribuer ainsi au développement socioéconomique du pays. Non sans souligner le rôle attendu de l'université comme «institution citoyenne» dans la recherche de solutions idoines aux problèmes posés dans la société et l'aide à la prise de décisions et des mesures adéquates ainsi que la création d'une valeur ajoutée à l'économie nationale. L'incitation à la création de start-up est une affaire qui focalise les intérêts des plus hautes autorités du pays. Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, a indiqué dans ce sens, lundi, que l'Algérie a franchi de grands pas dans le cadre de la stratégie du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour le développement des start-up. «Cette avancée a été rendue possible grâce à l'initiative du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a mis en place un climat favorable à la création de start-up en Algérie et créé depuis, son élection, un ministère en charge de ce dossier», a précisé le Premier ministre qui présidait l'ouverture d'une exposition sur les start-up, en marge des travaux de la première Conférence africaine des start-up, ouverts lundi sous le haut patronage du président de la République.

Approches économiques et financières

Après avoir écouté les différents exposés et préoccupations des gérants de ces entreprises, M. Benabderrahmane, qui était accompagné du ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, et du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad, a appelé les jeunes Algériens à adhérer davantage à cette stratégie. Le Premier ministre a affiché la volonté de l'Etat à apporter son appui aux start-up algériennes, et donné, dans la foulée, des instructions à l'effet d'accélérer le traitement des dossiers au niveau du Fonds algérien des start-up permettant à ces dernières d'accéder aux sources de financement. Le portefeuille de gestion des fonds d'investissement locaux, doté de 58 milliards de dinars, à raison d'un milliard DA pour chaque wilaya, était à même de renforcer la capacité du fonds à financer le plus grand nombre possible de start-up, a révélé M. Benabderrahmane. Mettant en avant l'impératif de basculer de la gestion purement administrative à la gestion économique, le Premier ministre a insisté sur «l'importance de suivre des approches économiques et financières en matière de gestion des start-up», et sur la bonne formation qui permettra aux jeunes d'acquérir l'expérience nécessaire pour lancer leurs propres projets. Dans ce sillage, M. Benabderrahmane a appelé ces entreprises à relever le défi de la fabrication locale des puces électroniques relatives aux pièces d'identité biométrique et de l'élargissement des projets de services qui font la promotion du tourisme, notamment saharien.

L'exposition regroupe 20 start-up dont 8 algériennes et 12 africaines dans le cadre de l'incubateur «Incube me». Elles représentent les secteurs des finances, du commerce électronique, des industries, des technologies, des transports, des services et de l'enseignement.
Enfin notre gouvernement à compris!

il faut changer les mentalités pour aller de l'avant vers le progrès!.
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