C’est vulgaire d’annuler un spectacle - L’UGTA, un anachronisme ? Anfield, c’était magique - Adieu Kamel
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SLIMANE LAOUARI
PUBLIÉ 25-02-2023, 11:00
La semaine a été pénible. Je ne connais pas Moh Milano et Djilali Palermo mais quelque chose me dit qu’ils font partie de cette catégorie de chanteurs que la sémillante et inspirée ministre de la Culture compte mettre au ban des bannis. Ils doivent compter parmi ceux qui font de la… musique vulgaire, quoi. Qu’on ne s’y méprenne pas, l’intuition me vient, non pas de leurs noms d’artiste, sympathiques et suggestifs par ailleurs, mais d’un fait beaucoup moins sympathique, même s’il est tout autant… suggestif. J’apprends en effet qu’un concert des deux artistes à la Coupole vient d’être annulé sans autre forme de procès et j’ai décidé de poser la même question que le collègue qui a donné l’info sur le Soir d’Algérie : est-ce que Madame Mouloudji ne vient pas de joindre le premier geste à la… dernière parole ?
La semaine a été pénible. Qui se souvient du 24 février ? Plus grand monde et les questions de générations n’expliquent pas tout. Le 24 février, l’Algérie a nationalisé les hydrocarbures et pour l’essentiel de mes compatriotes, il en est ainsi parce qu’il n’a jamais été question qu’il en soit autrement. La création de l’UGTA ? Cela fait partie du patrimoine symbolique national. Sinon, comme syndicat, la «centrale» a tout d’une organisation anachronique. En déficit d’autonomie depuis sa création, impliquée dans tous les errements politiques et toutes les incuries managériales des régimes successifs, ses nouveaux dirigeants font les morts depuis quelque temps. Ils sont conscients que l’UGTA est au bout de sa raison d’être ou ils attendent le bip à l’oreillette qui tarde à venir ?
La semaine a été pénible. Kamel Morsli, journaliste et fils de son père Aziz, nous a quittés mercredi à 60 ans, un âge où on n’a aucune raison de mourir. Je suis triste parce que Kamel est un ami attachant mais aussi parce que j’ai reporté à plusieurs reprises la visite que je devais lui rendre alors qu’il était sérieusement malade. Adieu, mon ami, tu es un gars formidable, je le jure.
La semaine a été moins pénible. La passion du foot étant une seconde nature dans notre vaste et beau pays, mes compatriotes ne pouvaient pas rater le sublimissime spectacle que leur a offert Liverpool et le Real Madrid sur la pelouse et dans les gradins du mythique Anfield Road. Deux équipes monstrueuses, une ambiance de feu, des faits de jeu inouïs, des retournements de situation déroutants et, au final, un score inédit dans ce genre de confrontation. Les émouvantes accolades et les standing ovations à l’adversaire ont bouclé la boucle du bonheur. Du foot comme on l’aime, quoi.
S. L.
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SLIMANE LAOUARI
PUBLIÉ 25-02-2023, 11:00
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