Sur un total de 2.023 personnes mortes, dont 1.209 disparus, en tentant de rejoindre les îles italiennes, la Sardaigne, Lampedusa et la Sicile à partir des côtes libyennes, tunisiennes et algériennes, 35 d’entre eux sont des algériens. Ils ont perdu la vie le long des nouvelles routes maritimes entre Annaba et l’île de la Sardaigne, depuis le début de l’année 2007.
Autrement dit, des harraga d’origine algérienne et natifs principalement de la wilaya de Annaba, selon la revue de presse Fortesse Europe.
Selon les survivants, indique encore la même source, presque chaque voyage vers l’Italie, qui est devenu progressivement une terre d’immigration à partir du littoral de l’extrême nord-est de l’Algérie, compte ses victimes. Le nombre des victimes donc pourrait être bien plus élevé.
La même source révèle que le phénomène de l’immigration clandestine, auquel font face plusieurs pays d’Europe, est le résultat de la pauvreté et de l’absence pratiquement totale des conditions, permettant à des êtres humains de vivre dignement selon les droits légitimes et vitaux de la personne humaine, les condamnant ainsi à survivre au jour le jour.
L'est républicain > 31/07/07 > B. Salah-eddine
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