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Annaba. Plages - Insuffisances et satisfactions

Publié le 02/08/2007
Les estivants sont surpris de constater le manque de propreté et d’hygiène sur les plages et la frénésie de certains individus dans les aires de stationnement des véhicules, activant dans l’informel. Cette situation qui a été relevée lors d’une récente visite de travail et d’inspection du wali de Annaba, M. Brahim Bengayou, n’a pas changé d’un iota en dépit de sévères mises en garde.
Elle concerne aussi bien les plages de la corniche que celles implantées dans les communes de Chétaibi et de Seraidi, fréquentées surtout par des estivants venant de l’arrière pays notamment des wilayas de Constantine, Oum El-Bouaghi, Khenchela et même des régions du Sud. Ainsi, la nécessité d’une restructuration et d’une réorganisation des plages autorisées à la baignade le long du littoral annabi se fait sentir et s’impose pour permettre aux estivants de bénéficier de commodités et de passer des moments agréables en goûtant aux plaisirs de la mer. Il faut souligner, à ce propos, que des familles ne trouvent pas souvent de place pour s’installer dans certaines plages en l’absence d’aménagement de ces lieux. Ces derniers s’ils venaient à être rentabiliser, pourraient constituer des rentrées intéressantes d’argent notamment pour les communes de Séraïdi et de Chétaibi qui enregistrent des déficits budgétaires faute de moyens. Cette réorganisation des plages doit impliquer, a-t-on laissé entendre, les directions de l’Hydraulique, de l’Urbanisme et l’Environnement.
La vente de produits alimentaires à l’air libre sans bonnes conditions de conservation et d’hygiène, la dégradation des routes menant vers certaines plages et le déversement des eaux usées dans l’eau de mer sont les autres points noirs qui caractérisent des coins du littoral annabi.
Fort heureusement, les plages qui sont gérées au titre de concessions enregistrent une organisation parfaite à tous les niveaux. Les baigneurs y disposent de tous les moyens (parasols, chaises, etc..) à l’image des plages du Belvédère 01 et 02, lesquelles accueillent de nombreux estivants composées surtout de familles immigrées et d’étrangers et même de gens aux revenus modestes.
L'est républicain > 02/08/07 > Walid R
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