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L’aide Humanitaire Toujours Limitée : Crimes Contre L’humanité À Ghaza EDITEUR - 31 OCTOBRE 2023 Cliquez pour

Publié le 31/10/2023
L’aide Humanitaire Toujours Limitée : Crimes Contre L’humanité À Ghaza EDITEUR - 31 OCTOBRE 2023 Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Toutes les 15 minutes, un enfant est tué à Ghaza comme l’a constaté l’ONG internationale Avaaz. Rien, absolument rien ne justifie cette folie qui s’est emparée de l’Etat sioniste, toujours soutenu par les Etats-Unis et la majorité des pays occidentaux. Aux yeux de l’opinion publique internationale, qui a commencé à manifester son désarroi face à ce cycle d’une violence inouï qu’Israël impose à plus de deux millions d’êtres humains, il s’agit aujourd’hui d’une opération d’extermination et d’épuration ethnique, qui ne dit pas son nom. La situation est tellement grave, qu’elle a amené le patron de la Cour pénale internationale (CPI) à intervenir. En effet, Karim Khan, a averti dimanche que le fait d’empêcher l’aide humanitaire d’entrer dans la bande de Ghaza pourrait constituer un crime. Toutes les limites de l’horreur ont été dépassées et le prétexte d’en finir avec le mouvement Hamas ne tient plus la route. « Empêcher l’acheminement de l’aide peut constituer un crime », a déclaré devant des journalistes le procureur de la Cour pénale internationale après s’être rendu au poste-frontière de Rafah, reliant l’Egypte à Ghaza, où s’entasse l’aide internationale à destination des civils palestiniens. Le même responsable a ajouté qu’ « Israël doit s’assurer sans délai que les civils reçoivent de la nourriture, des médicaments ». Des propos qui ne seront pas entendus, alors que les puissances occidentales continuent de fermer l’œil sur les crimes commis par l’armée sionistes. « A Rafah, j’ai vu des camions bloqués, remplis de biens et d’aide humanitaire, loin des bouches affamées et des blessures » des habitants de Ghaza, a affirmé Karim Khan. Il est à rappeler que depuis le 9 octobre, Israël impose un « siège total » » à Ghaza, interrompant les approvisionnements en eau, électricité et nourriture, alors que le territoire était déjà soumis à un blocus des plus criminels. Jusqu’à hier, et malgré la multiplication des appels pour laisser passer le soutien humanitaire à destination des civils, Tel Aviv s’est obstiné dans sa politique en utilisant la famine comme un outil de guerre, contrairement aux résolutions de l’ONU. Même si trente -trois camions d’aide sont entrés dimanche à Ghaza, soit le plus important convoi à pénétrer dans le territoire palestinien, la reprise de l’acheminement de l’aide humanitaire reste très limitée et insuffisante. C’est ce qu’a annoncé le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). L’intervention de Karim Khan, qui a tenu à mettre sur le même pied d’égalité Israël et Hamas, en évoquant des enquêtes sur « les crimes qui pourraient avoir été commis en Israël, le 7 octobre mais aussi sur les événements en cours à Gaza et en Cisjordanie », a tout de même soigneusement évité de parler de crimes israéliens. Ce qui est déroutant. En Cisjordanie occupée, plus de 110 Palestiniens ont été tués par des colons et lors d’opérations de l’armée israélienne depuis le 7 octobre. Karim Khan s’est dit « très préoccupé par l’augmentation du nombre d’attaques de colons contre des civils palestiniens » dans le territoire occupé par Israël depuis 1967. Tout en condamnant la prise d’otages par le Hamas le 7 octobre et en appelant à leur libération immédiate, il a tenu à garder ses distances vis-à-vis des problèmes de fond. Malgré le fait que tout le monde s’accorde à reconnaître que la situation à Ghaza est « de plus en plus désespérée », aucune avancée n’a été enregistrée sur le terrain. Hier, de violents combats au sol ont opposé des résistants palestiniens à l’armée israélienne, dont des chars ont mené une opération en lisière de Gaza-ville. Le Hamas a fait état de « combats intenses » dans le nord de la bande de Ghaza, sans donner de bilan. Dans un entretien accordé lundi à l’AFP, le Premier ministre libanais Najib Mikati a lui assuré que son pays faisait son possible pour ne pas être entraîné dans le conflit. « Je crains qu’une escalade n’englobe toute la région », a-t-il dit. M.M/agences
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Toutes les 15 minutes, un enfant est tué à Ghaza comme l’a constaté l’ONG internationale Avaaz. Rien, absolument rien ne justifie cette folie qui s’est emparée de l’Etat sioniste, toujours soutenu par les Etats-Unis et la majorité des pays occidentaux. Aux yeux de l’opinion publique internationale, qui a commencé à manifester son désarroi face à ce cycle d’une violence inouï qu’Israël impose à plus de deux millions d’êtres humains, il s’agit aujourd’hui d’une opération d’extermination et d’épuration ethnique, qui ne dit pas son nom. La situation est tellement grave, qu’elle a amené le patron de la Cour pénale internationale (CPI) à intervenir. En effet, Karim Khan, a averti dimanche que le fait d’empêcher l’aide humanitaire d’entrer dans la bande de Ghaza pourrait constituer un crime. Toutes les limites de l’horreur ont été dépassées et le prétexte d’en finir avec le mouvement Hamas ne tient plus la route. « Empêcher l’acheminement de l’aide peut constituer un crime », a déclaré devant des journalistes le procureur de la Cour pénale internationale après s’être rendu au poste-frontière de Rafah, reliant l’Egypte à Ghaza, où s’entasse l’aide internationale à destination des civils palestiniens. Le même responsable a ajouté qu’ « Israël doit s’assurer sans délai que les civils reçoivent de la nourriture, des médicaments ». Des propos qui ne seront pas entendus, alors que les puissances occidentales continuent de fermer l’œil sur les crimes commis par l’armée sionistes. « A Rafah, j’ai vu des camions bloqués, remplis de biens et d’aide humanitaire, loin des bouches affamées et des blessures » des habitants de Ghaza, a affirmé Karim Khan. Il est à rappeler que depuis le 9 octobre, Israël impose un « siège total » » à Ghaza, interrompant les approvisionnements en eau, électricité et nourriture, alors que le territoire était déjà soumis à un blocus des plus criminels. Jusqu’à hier, et malgré la multiplication des appels pour laisser passer le soutien humanitaire à destination des civils, Tel Aviv s’est obstiné dans sa politique en utilisant la famine comme un outil de guerre, contrairement aux résolutions de l’ONU. Même si trente -trois camions d’aide sont entrés dimanche à Ghaza, soit le plus important convoi à pénétrer dans le territoire palestinien, la reprise de l’acheminement de l’aide humanitaire reste très limitée et insuffisante. C’est ce qu’a annoncé le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). L’intervention de Karim Khan, qui a tenu à mettre sur le même pied d’égalité Israël et Hamas, en évoquant des enquêtes sur « les crimes qui pourraient avoir été commis en Israël, le 7 octobre mais aussi sur les événements en cours à Gaza et en Cisjordanie », a tout de même soigneusement évité de parler de crimes israéliens. Ce qui est déroutant. En Cisjordanie occupée, plus de 110 Palestiniens ont été tués par des colons et lors d’opérations de l’armée israélienne depuis le 7 octobre. Karim Khan s’est dit « très préoccupé par l’augmentation du nombre d’attaques de colons contre des civils palestiniens » dans le territoire occupé par Israël depuis 1967. Tout en condamnant la prise d’otages par le Hamas le 7 octobre et en appelant à leur libération immédiate, il a tenu à garder ses distances vis-à-vis des problèmes de fond. Malgré le fait que tout le monde s’accorde à reconnaitre que la situation à Ghaza est « de plus en plus désespérée », aucune avancée n’a été enregistrée sur le terrain. Hier, de violents combats au sol ont opposé des résistants palestiniens à l’armée israélienne, dont des chars ont mené une opération en lisière de Gaza-ville. Le Hamas a fait état de « combats intenses » dans le nord de la bande de Ghaza, sans donner de bilan. Dans un entretien accordé lundi à l’AFP, le Premier ministre libanais Najib Mikati a lui assuré que son pays faisait son possible pour ne pas être entraîné dans le conflit. « Je crains qu’une escalade n’englobe toute la région », a-t-il dit.

M.M/agences
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