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Annaba. L’avenir de l’hôtel d’Orient dans le flou

Publié le 16/08/2007

Les travailleurs déposent une plainte contre l’EGT Annaba - Privatisé depuis février 2006, l’hôtel d’Orient n’a toujours pas réglé sa situation. Une privatisation considérée comme un ratage total et dont les premières victimes sont les 29 employés qui n’arrivent toujours pas à entrevoir leur avenir.

Une année et demie après la cession de l’hôtel d’Orient, le conflit et le flou restent entiers. Dernier rebondissement de l’affaire, la plainte en référé des travailleurs de l’établissement contre l’EGT Annaba qu’ils accusent de les avoir lâchés. Selon les travailleurs concernés, leur ancien employeur n’aurait à aucun moment esquissé le moindre geste de sollicitude à leur égard, bien que tous les responsables de l’entreprise soient au courant des tentatives du repreneur de se dérober à la législation en vigueur en détournant l’établissement de sa vocation initiale.

 Leur revendication numéro un reste toujours le retour dans le giron de l’entreprise étatique. Les responsables de cette dernière, de leur côté, et malgré nos nombreuses tentatives de les joindre, restent “silencieux” et ne veulent faire aucune déclaration pour donner leur version. Cette cession n’aurait pas abouti en fait, du moment que l’acte de transfert de propriété définitif n’a toujours pas été signé. L’acquéreur, qui n’aurait payé aucun centime, évoque des prétextes comme l’état du bâti ou encore des lenteurs administratives qui ont empêché l’établissement du registre du commerce et de l’identité fiscale, documents nécessaires à l’activité de l’hôtel.
Nos sources évoquent, notamment une expertise alarmiste du CTC, dont l’acquéreur aurait pris tardivement connaissance et qui fera état de délabrement avancé de pas moins de 10 chambres sur les 40 que compte l’hôtel.
Les fissures importantes qui affecteraient les structures principales du bâti, toujours selon ce rapport d’expertise, seraient au centre des préoccupations du repreneur. L’acquéreur inquiet
Ce dernier s’inquiète pour les frais supplémentaires importants à engager pour la restauration des assises de l’infrastructure, en plus de ceux pour la modernisation de l’établissement : remplacement des installations électriques, de climatisation, des sanitaires et l’équipement des chambres en mobilier et autres. Il a demandé et obtenu une réunion avec les gens de Gestour et les responsables locaux de l’EGT Annaba pour débattre de cette question. Une réunion qui n’aurait abouti à aucun résultat à même de faire avancer le dossier. Les deux parties campent sur leurs positions. Gestour considère que la cession s’est faite dans les formes strictement réglementaires comme stipulées dans le contrat signé par le repreneur.
Ce dernier évoque les vices qu’on lui aurait volontairement cachés dans le souci évident de “faire plaisir” au ministère de M. Temmar chargé de la privatisation, d’où le statu quo. Entre-temps, les travailleurs essayent, de leur côté, de travailler “au jour le jour”, en pleine période estivale.

Liberté > 16/08/07 > Salim KOUDIL

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