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Réapprendre les amères leçons du passé par El-Houari Dilmi Chaque année la même chose dès l'arrivée de la s

Publié le 25/11/2023
Réapprendre les amères leçons du passé par El-Houari Dilmi Chaque année la même chose dès l'arrivée de la saison des pluies. Malgré les mesures prises par les pouvoirs publics et les nombreuses campagnes de sensibilisation qui reviennent chaque année, de nombreuses villes continuent à se noyer dans un verre d'eau. Le curage des avaloirs et autres rigoles d'évacuation des eaux pluviales est pourtant une simple affaire de prise de conscience du danger encouru par la population qu'un problème de moyens dont se plaignent les collectivités locales. Spectacle désolant, des rues et ruelles transformées en piscines grandeur nature dès la tombée des premières gouttelettes de pluies. Les habitations érigées sur les berges des oueds sont un autre danger mortel dont de nombreux Algériens n'ont pas conscience. A Azzaba, dans la wilaya de Skikda, douze personnes à bord de véhicules ont été sauvées de la noyade et vingt autres familles évacuées après la crue d'un oued. Si les chutes de neige qui bloquent les routes sont un phénomène naturel, les tracas vécus par la population, à l'arrivée du mauvais temps, sont le résultat du comportement irresponsable de citoyens. Le module « inondations » tient une place de choix dans le Plan organisation des secours (Orsec), et doit constituer la priorité des priorités des chefs des exécutifs de wilayas pour parer à toute menace. Des exercices de simulation sont régulièrement organisés pour huiler la machine et agir dans un souci de prévention et d'anticipation. Comme tout risque majeur, les inondations sont gérables si l'infrastructure et un comportement responsable du citoyen suivent cette logique. Il est regrettable que les mêmes erreurs et les mêmes défaillances se reproduisent de manière cyclique, avec leur lot de drames humains et de dégâts matériels, à l'orée de chaque saison automnale. Que peut l'homme face à la colère des éléments et aux effets pernicieux du dérèglement climatique, tentent de se justifier ceux qui sont présentés comme des fatalistes. D'autres font porter le chapeau aux services de météorologie qui « ne ciblent pas avec exactitude les localités qui seront affectées par les intempéries », alors que là n'est pas son rôle. Les Algériens se souviennent encore des drames causés par les inondations de Bab El-Oued survenus un triste 10 novembre 2001, et celles de Ghardaïa en 2008 faisant une cinquantaine de morts. L'on apprend que quelque 600 communes sur les 1541 que compte le pays, nécessitent des opérations de mise à niveau en matière de moyens d'intervention et de lutte contre les risques majeurs. Que dire sinon que le temps nous est compté, pour sauver des vies surtout.
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