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L’Algérie, un allié de choix pour l’Allemagne Accords pour la vente de gaz et production de l’hydrogène vert à

Publié le 10/02/2024
L’Algérie, un allié de choix pour l’Allemagne Accords pour la vente de gaz et production de l’hydrogène vert à long terme Rédaction LNR L’Algérie fait figure de pionnier en matière de production de gaz naturel, particulièrement de gaz naturel liquéfié (GNL), devenant un fournisseur incontesté du marché européen, depuis le début de la guerre en Ukraine qui donne un avantage géostratégique au pays, potentiellement riche en hydrocarbures. Un début d’année de bon augure pour la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach qui vient de signer son premier contrat d’approvisionnement en gaz naturel sur le moyen terme avec le négociant en gaz allemand, VNG Handel & VertriebGmbH. Après avoir pisté toutes les possibilités, l’Allemagne se tourne vers l’Algérie pour assurer sa sécurité énergétique sur le moyen et le long terme. Leur collaboration ne se limite pas uniquement à la vente et à l’achat du gaz naturel. En 2022, la Sonatrach et VNG avaient, pour rappel, signé à Alger un protocole d’entente ayant pour objectif la création d’une chaîne de valeur algéro-allemande pour l’hydrogène. Ces partenariats représentent un symbole fort entre les deux pays et ouvrent la voie à de nouvelles perspectives pour l’approvisionnement de l’Europe, également, en énergie renouvelable, notamment, de l’hydrogène qui figure au cœur de la transition énergétique du continent. Pour atteindre cet objectif, l’Algérie et l’Allemagne ont procédé, avant-hier, à la signature d’une déclaration d’intention commune visant à établir un groupe de travail bilatéral sur le développement de l’hydrogène entre les deux pays, œuvrant à améliorer les conditions réglementaires pour les études, la production, le stockage, le transport et la commercialisation et l’exportation de l’hydrogène vers l’Allemagne. Cette déclaration a été signée par le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohammed Arkab, et le vice-chancelier allemand et ministre fédéral de l’Economie et du Climat, Robert Habeck, en visite dans le pays. « Nous considérons l’hydrogène comme une pierre angulaire stratégique, qui positionne notre pays comme un acteur régional clé, s’inscrivant dans nos engagements climatiques et notre programme de transition énergétique», a déclaré M Arkab, affirmant qu’«un plan d’action a été mis en place concernant le développement de l’hydrogène entre l’Algérie et le Gouvernement allemand, à travers des équipes techniques de coordination entre Sonatrach et les sociétés allemandes, afin de déterminer les voies et moyens de son développement en Algérie». Du concret ! Les deux partenaires se sont accordés sur la réalisation d’un projet expérimental de production d’hydrogène vert sur le site de Sonatrach à Arzew dans la wilaya d’Oran, «d’une capacité de 50 mégawatts avec une contribution du gouvernement allemand de 20 millions d’euros», a-t-il précisé. Cette entente marque ainsi le début d’une longue et fructueuse collaboration entre les deux pays, déterminés à renforcer leur coopération dans le secteur de l’énergie à travers la réalisation du «projet du Corridor Sud H2 qui consiste en la réalisation d’un Gazoduc de transport de l’hydrogène via la mer Méditerranée, qui est actuellement à l’étude entre l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie, la Tunisie et l’Algérie». Cette dernière a déjà établi sa feuille de route sur le développement de l’hydrogène vert et vise à devenir, d’ici 2040, un fournisseur incontournable du marché européen en hydrogène. A préciser que l’Allemagne, l’Italie et l’Autriche soutiennent le projet du Corridor Sud H2 qui devrait relier l’Algérie au marché européen. Un projet ambitieux, mais réalisable. M. Habeck a affirmé, à cet effet, que «la signature d’une déclaration d’intention commune sur la coopération dans le domaine de l’hydrogène constitue un partenariat concret entre les deux pays et vise à promouvoir la coopération dans le domaine des énergies renouvelables», ajoutant que «l’Allemagne a besoin de travailler avec l’Algérie et cherche à développer des opportunités pour réaliser des investissements communs, dans plusieurs domaines économiques notamment dans les énergies renouvelables et les approvisionnement en gaz». Dans le même cadre de coopération, la société nationale Sonelgaz a signé, à son tour, «un mémorandum d’entente avec une société allemande, spécialisée dans la production des batteries destinées au secteur des énergies renouvelables». Un partenariat établi 10 ans. L’Algérie devient ainsi un fournisseur incontournable de plusieurs pays européens en gaz (l’Espagne, la Turquie, l’Italie, la France et l’Allemagne…). Le pays rivalise d’efforts pour afficher ses capacités à approvisionner le marché européen en énergie. Conjoncture oblige. Samira Takharboucht
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L’Algérie, un allié de choix pour l’Allemagne
Accords pour la vente de gaz et production de l’hydrogène vert à long terme

Rédaction LNR

L’Algérie fait figure de pionnier en matière de production de gaz naturel, particulièrement de gaz naturel liquéfié (GNL), devenant un fournisseur incontesté du marché européen, depuis le début de la guerre en Ukraine qui donne un avantage géostratégique au pays, potentiellement riche en hydrocarbures.

Un début d’année de bon augure pour la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach qui vient de signer son premier contrat d’approvisionnement en gaz naturel sur le moyen terme avec le négociant en gaz allemand, VNG Handel & VertriebGmbH. Après avoir pisté toutes les possibilités, l’Allemagne se tourne vers l’Algérie pour assurer sa sécurité énergétique sur le moyen et le long terme.
Leur collaboration ne se limite pas uniquement à la vente et à l’achat du gaz naturel. En 2022, la Sonatrach et VNG avaient, pour rappel, signé à Alger un protocole d’entente ayant pour objectif la création d’une chaîne de valeur algéro-allemande pour l’hydrogène. Ces partenariats représentent un symbole fort entre les deux pays et ouvrent la voie à de nouvelles perspectives pour l’approvisionnement de l’Europe, également, en énergie renouvelable, notamment, de l’hydrogène qui figure au cœur de la transition énergétique du continent.
Pour atteindre cet objectif, l’Algérie et l’Allemagne ont procédé, avant-hier, à la signature d’une déclaration d’intention commune visant à établir un groupe de travail bilatéral sur le développement de l’hydrogène entre les deux pays, œuvrant à améliorer les conditions réglementaires pour les études, la production, le stockage, le transport et la commercialisation et l’exportation de l’hydrogène vers l’Allemagne.
Cette déclaration a été signée par le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohammed Arkab, et le vice-chancelier allemand et ministre fédéral de l’Economie et du Climat, Robert Habeck, en visite dans le pays.
« Nous considérons l’hydrogène comme une pierre angulaire stratégique, qui positionne notre pays comme un acteur régional clé, s’inscrivant dans nos engagements climatiques et notre programme de transition énergétique», a déclaré M Arkab, affirmant qu’«un plan d’action a été mis en place concernant le développement de l’hydrogène entre l’Algérie et le Gouvernement allemand, à travers des équipes techniques de coordination entre Sonatrach et les sociétés allemandes, afin de déterminer les voies et moyens de son développement en Algérie».


Du concret !
Les deux partenaires se sont accordés sur la réalisation d’un projet expérimental de production d’hydrogène vert sur le site de Sonatrach à Arzew dans la wilaya d’Oran, «d’une capacité de 50 mégawatts avec une contribution du gouvernement allemand de 20 millions d’euros», a-t-il précisé. Cette entente marque ainsi le début d’une longue et fructueuse collaboration entre les deux pays, déterminés à renforcer leur coopération dans le secteur de l’énergie à travers la réalisation du «projet du Corridor Sud H2 qui consiste en la réalisation d’un Gazoduc de transport de l’hydrogène via la mer Méditerranée, qui est actuellement à l’étude entre l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie, la Tunisie et l’Algérie».
Cette dernière a déjà établi sa feuille de route sur le développement de l’hydrogène vert et vise à devenir, d’ici 2040, un fournisseur incontournable du marché européen en hydrogène.
A préciser que l’Allemagne, l’Italie et l’Autriche soutiennent le projet du Corridor Sud H2 qui devrait relier l’Algérie au marché européen. Un projet ambitieux, mais réalisable. M. Habeck a affirmé, à cet effet, que «la signature d’une déclaration d’intention commune sur la coopération dans le domaine de l’hydrogène constitue un partenariat concret entre les deux pays et vise à promouvoir la coopération dans le domaine des énergies renouvelables», ajoutant que «l’Allemagne a besoin de travailler avec l’Algérie et cherche à développer des opportunités pour réaliser des investissements communs, dans plusieurs domaines économiques notamment dans les énergies renouvelables et les approvisionnement en gaz».
Dans le même cadre de coopération, la société nationale Sonelgaz a signé, à son tour, «un mémorandum d’entente avec une société allemande, spécialisée dans la production des batteries destinées au secteur des énergies renouvelables».
Un partenariat établi 10 ans. L’Algérie devient ainsi un fournisseur incontournable de plusieurs pays européens en gaz (l’Espagne, la Turquie, l’Italie, la France et l’Allemagne…). Le pays rivalise d’efforts pour afficher ses capacités à approvisionner le marché européen en énergie. Conjoncture oblige. Samira Takharboucht
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