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Annaba. Affaire de l’ex-DRG de Annaba

Publié le 29/08/2007

Un procès en cache un autre.
 
À quelques jours du procès de l’ex-patron des Renseignements généraux qui se tiendra, selon des sources sûres, au tribunal de Annaba, un ex-officier des RG, détenu à la prison de Aïn Lakhiar, dans la wilaya d’El-Tarf, vient de jeter un autre pavé dans la mare en révélant les dessous de sa mise en détention, suite à son implication dans la désormais affaire de Mohamed-Samir Benmahammed, ex-directeur des Renseignements généraux de Annaba. Il s’agit de Aboud Boukhenfouf, dit Wahib, adjoint de Mohamed S. B. Il a été accusé, à l’instar de ses deux collègues Beldi Rabia et Attia Saâd, de faux et usage de faux et destruction de documents officiels. Aussi, il sera placé sous mandat de dépôt le 20 juin 2006 et transféré à la prison de Aïn Lakhiar, à El-Tarf. Cependant, le prévenu enfermé depuis plus de 15 mois a tenu par l’intermédiaire de ses proches à dévoiler “les conditions de son incarcération ainsi que les irrégularités enregistrées dans la procédure relative à sa mise en détention”, selon son épouse qui a tenu à nous préciser : “Mon mari Aboud Boukhenfouf était en congé de maladie au moment des faits, car il présente une déficience mentale à 80%.” Avant d’ajouter : “Il a été impliqué malgré lui, car il avait refusé de témoigner contre son supérieur hiérarchique, Mohamed Samir Benmahammed.” Selon les déclarations de notre interlocutrice, son époux a fait l’objet d’une véritable machination et pour preuve, un document que nous avons réussi à nous procurer. Il s’agit d’un procès-verbal portant le matricule 13068/SW/PERS, qui notifie une décision de suspension de Boukhenfouf Aboud des services de la sûreté de Annaba. Ledit document qui, faut-il le signaler, ne porte aucune date, a été transmis à ce dernier à la prison de Aïn Lakhiar, le 12 juillet 2006, alors qu’il était en détention depuis plus d’un mois, soit depuis le 20 juin de la même année. Autrement dit, Boukhenfouf était en prison mais conservait toujours son statut d’officier de la sûreté de Annaba. Ce qui est en contradiction avec le règlement intérieur du corps de la Sûreté nationale dans pareil cas.
Aussi, si pour certains, il s’agissait bel et bien d’une “tentative d’intimidation afin de couvrir de graves dépassements commis par certains hauts fonctionnaires de la sûreté de Annaba”, pour d’autres, il ne s’agit que de simples erreurs de procédure.
Par ailleurs, des sources au fait du dossier nous ont révélé que pas moins de 5 hauts fonctionnaires de la sûreté de Annaba, Constantine et Alger, seront appelés à témoigner dans le procès qui opposera le commissaire principal de police,
et ex-patron des Renseignements généraux Mohamed-Samir Benmahammed, à la sûreté de la wilaya de Annaba.

Lynda Nacer [LIBERTE - 29-08-2007]
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