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Annaba. Les racketteurs de parking dictent leur loi

Publié le 02/09/2007
Annaba - AnnabaCityD’après les constatations faites, la plupart des trottoirs de la wilaya de Annaba, en particulier ceux du centre-ville et des grands boulevards, ont été transformés en vrais parkings payants pour stationnement par de jeunes chômeurs ou  des personnes démunies, âgés 16 à 50 ans.

Cette activité est malheureusement devenue florissante vu que des individus n’hésitent plus à accaparer des espaces pour en faire des aires de stationnement sans avoir besoin d’une quelconque autorisation. Dans ce cadre, il faut relever que les parkings autorisés avec plaques indicatrices et les aires de stationnement agréées par la municipalité sont connus par les automobilistes. A ce sujet, il est à indiquer que de nombreux avenues et boulevards de la ville de Annaba sont devenus aujourd’hui une parfaite source de racket. Et quel que soit l’endroit de la ville où un automobiliste gare son véhicule, il est sûr qu’un individu va l’obliger à payer le droit de parking, entre 40 et 100 DA, constate-t-on. Celui qui refuse de payer verra sa voiture saccagée. A cet effet, il y a lieu de citer que le nombre de parkings existants est de 83, répartis principalement dans les cités à forte densité. Ce fait ce travail facile et surtout rémunérateur rapporte aux gardiens jusqu’ à 800 DA par jour.

Parmi cette catégorie de gardiens, on trouve ceux qui inspirent de la crainte aux automobilistes, d’autres par contre sont des jeunes âgés de 15 à 20 ans, possédant un badge épinglé à leur blouson avec des tickets dans leurs mains. Et ces jeunes affirment souvent qu’ils sont agrées par les commissariats de police. Dans ce sens, il est à noter que le département du ministère de l’Intérieur n’a pas encore interdit toutes les formes de gardiennage dans les endroits publics sachant que de véritables réseaux existent qui se sont spécialisés dans ce gendre de pratique imposant ainsi leur diktat dans plusieurs quartiers de la ville. Tout ce racket est le résultat d’un chômage conduisant à des pratiques délictueuses.
[LA NOUVELLE REPUBLIQUE - 02-09-2007]
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