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Annaba. Prévention des innondations et assainissement

Publié le 18/09/2007

Un SDA à 16 milliards de dinars.

Le problème des inondations et les débordements d’eaux usées générés par les conditions climatiques, notamment en hiver, a poussé la direction de l’hydraulique de la wilaya de Annaba à lancer un schéma directeur d’assainissement (SDA) qui couvrira tout le territoire de la wilaya, avec un total de 49 vides et localités.

Il permettra à court, moyen et long terme, l’adoption d’un programme pluriannuel d’aménagement des systèmes de collecte et d’épuration des eaux usées, d’évacuation des eaux pluviales et de protection contre les inondations des agglomérations, jugées vulnérables. Ceci a permis le dégagement d’un programme d’action, étalé sur 12 années. Financièrement, cette action est estimée à 16 milliards de dinars, dont une première tranche, dite prioritaire, de 8 milliards de dinars, est prévue à partir de l’année prochaine. La description de cette tranche comporte la mise en place de 36,3 km d’intercepteurs et de conduites de refoulement de 3 m de diamètre. Ces buses permettront la collecte et l’évacuation des eaux usées vers la future station STEP de Annaba, par l’intermédiaire de stations de relevage existantes, dont 8 feront l’objet d’extension et de renforcement. Ces gros intercepteurs seront réalisés au niveau de la zone côtière, du centre-ville et des cités Safsaf I et II et Rym. A titre indicatif, le système d’assainissement de la wilaya de Annaba comporte 1 000 km de collecteurs, plus de 20 km de réseau hydrographique urbain, et 31 stations de relevage, dont 14 au niveau du chef-lieu de Annaba. Ce qui est, selon la direction de l’hydraulique de la wilaya, appréciable par rapport à d’autres wilayas. Par ailleurs, selon cette dernière, la ville est raccordée à 96 % au réseau d’assainissement, qui demeure un point noir, car usé ou colmaté. Cette situation résulte de l’absence d’un programme d’entretien et de maintenance d’ouvrage. Les communes de Aïn Berda, El Eulma et Chorfa, ont bénéficié d’un taux de raccordement de 86 %. Le forage de 3 puits d’une capacité de 250 l/J chacun, la rénovation de 56 260 mètres linéaires du réseau d’approvisionnement en eau potable, et la mise en place de 9 400 mètres linéaires pour l’approvisionnement en eau potable, plaident pour une réelle prise en charge des préoccupations quotidiennes du citoyen. La réalisation de 10 stations de pompage d’une capacité de 70 l/s chacune, et de 11 réservoirs d’une capacité totale de 11 500 m3 consolide, un tant soit peu, le programme. Pour la prévention des inondations, il a été procédé à la réhabilitation de 19 stations de pompage sur 25 existantes, au curage de 1 000 mètres linéaires des oueds traversant les cités et à la réalisation de 2 750 caniveaux pour le raccordement des canalisations servant à l’écoulement des eaux pluviales. La consolidation du réseau d’assainissement par la réalisation de 31 410 collecteurs d’assainissement, la création de 2 retenues d’eau d’une capacité totale de 500 000 m3 pour l’irrigation de 86 ha à la commune d’El Eulma, ainsi que la rénovation à 90 % d’une station d’épuration des eaux potables à Chaïba (Sidi Amar). Toutes ces réalisations ont permis d’améliorer le taux de raccordement en eau potable, qui est passé de 82 % en 2004 à 86% en 2005, et a atteint 90 % en 2006. L’approvisionnement de 110l/j en 2004, à 120 l/j en 2005 et 150l/j en 2006.

M. F. Gaïdi [EL WATAN - 18-09-2007]
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