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Annaba. Anarchie dans le transport urbain

Publié le 15/10/2007

Le transport urbain est livré à l’anarchie totale depuis la privatisation tous azimuts du secteur.

La qualité de service s’est dégradée d’une manière inqualifiable, depuis que le créneau a été investi par des non professionnels, qui font fi des sujétions du service public. Même l’apport en bus de l’entreprise étatique, ETA, n’a pas changé grand-chose, eu égard à leur nombre très limité, comparativement au parc privé qui couvre pratiquement toutes les lignes. Beaucoup d’encre a coulé sur le mépris des usagers, sans pour autant que les transporteurs daignent lever leur diktat. Ces derniers temps, ces derniers ont découvert un nouveau filon : des bus, censés desservir des destinations précises à des heures précises, se reconvertissent en transport scolaire et de personnel d’entreprises économiques, au grand dam des usagers habituels. C’est le cas, à titre d’exemple, des résidents des cités les Crêtes et ceux de Gassiot, qui sont réduits à attendre, des heures durant, l’hypothétique arrivée d’un bus, alors que théoriquement, des départs sont prévus tous les quarts d’heure à partir de la station Souidani Boudjemaâ. Les transporteurs sont attirés, à l’évidence, par le gain facile que procure cette activité parallèle, sans se soucier du préjudice causé aux fonctionnaires et autres écoliers et lycéens qui, selon leurs propos, « n’arrivent plus à s’organiser pour être à l’heure à leur lieu de travail, ou de scolarité, ou simplement pour rentrer chez eux après une journée de labeur ». Les habitués du transport urbain, tout porte à le croire, doivent prendre leur mal en patience, d’autant plus qu’une solution de fond à cet état de fait n’est pas pour demain. Ils doivent attendre l’aboutissement de projets nouveaux, comme le tramway, qui desserrera certainement l’étau par ce moyen de transport et par le nombre de navettes prévues. Celui-ci bouleversera, à coup sûr, et le paysage et les habitudes annabis. En attendant de nouveaux horizons, les citoyens se résignent à subir le calvaire au quotidien que leur imposent « les opérateurs » qui foulent au pied l’éthique de la profession de transporteur.

A.S. [EL WATAN - 15-10-2007]
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