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Annaba. Misère et désolation à Oued El Aneb

Publié le 25/10/2007

La commune de Oued El Aneb n’est distante du chef-lieu de wilaya que de quelques kilomètres seulement. Mais son quotidien continue d’être fait d’aléas, comme si elle était acculée à subir son sort tel une fatalité.

Déjà trop peu nantie par la nature, cette commune rurale compte parmi les victimes du terrorisme. L’unique usine, celle du liège, qui occupait pratiquement toute la population active, a été incendiée dans les années 1990. Ici, le chômage fait rage : jeunes et moins jeunes ont le statut de demandeurs d’emploi. Les perspectives ne daignent pas s’ouvrir, notamment depuis que les investisseurs potentiels ont déserté la région.

En attendant des jours meilleurs, c’est l’agriculture qui absorbe l’essentiel de la main-d’œuvre. Le tiers de la population, quelque 8 000 personnes, des deux sexes, convoitent un poste d’emploi. Pour les élus, qui se sont succédé aux commandes de la commune, la reprise d’activité de l’unité du liège aura été plus qu’un souhait. Le chômage, aussi pesant soit-il, n’est pas une préoccupation isolée. A considérer les doléances de la population et des élus eux-mêmes, il ne fait pas du tout bon vivre dans cette localité.

Les attentes n’épargnent aucun secteur, quand bien même l’action de l’Etat, à travers l’injection de moyens financiers s’entend, est présente. Il est vrai que beaucoup de projets ont vu leur réalisation traîner en long et en large. La commune n’échappe pas, à l’instar de toutes les communes, au phénomène de l’endettement. Mais, nombre de projets sectoriels ont abouti dans les secteurs de l’hydraulique, des forêts et de l’éducation. L’effort a, surtout, porté sur l’assainissement et l’aménagement des routes. Les jeunes déplorent le fait que les structures sportives restent concentrées au chef-lieu de la commune, les autres agglomérations en sont dépourvues.

Les futurs élus ont du pain sur la planche pour donner un coup de fouet à la dynamique de développement, et mettre à profit les potentialités existantes pour amorcer le décollage de cette commune qui donne l’impression de se confiner dans une léthargie perpétuelle.

Arezki Saouli [EL WATAN - 25-10-2007]
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