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Annaba. La dictature des transporteurs en commun

Publié le 06/11/2007

Sur quels critères la direction des transports de la wilaya de Annaba accorde-t-elle les permis de conduire destinés au transport en commun ?

Une question qui s’impose, si l’on se réfère au nombre important de jeunes truands au volant des bus, assistés par d’autres receveurs qui sillonnent différentes destinations de la ville et de la wilaya, l’on a tendance à croire qu’il n’existe aucun critère. Remarque qui ne reflète pas la situation, vu le nombre d’accidents dont ces chauffards ont été les auteurs ces derniers mois. Disposer d’un permis de transport en commun dans la wilaya de Annaba est apparemment à la portée de tout le monde, il suffit d’avoir une connaissance bien introduite, de disposer d’un permis poids léger, et le tour est joué pour un jeune de 20 ans. A Annaba, ces chauffards slaloment, « grillent » toutes les interdictions du code de la route, draguent les jeunes filles et femmes empruntant leurs bus et agressent quiconque s’oppose à leur comportement violent et méprisable. Même le ticket que réclament les usagers est une faveur accordée par ces délinquants. En cas d’accident, ils ne s’arrêtent pas arguant la présence des passagers, rejetant toute idée de constat à l’amiable. La plupart sont des complices de voleurs à la tire qui hantent les gares routières urbaines, interurbaines et inter wilayas. Heureusement que l’intervention de l’entreprise de transport de Annaba (ETA) a, depuis 2005, sauvé la mise. En effet, vêtus d’uniformes, les chauffeurs et receveurs sont d’une correction exemplaire. Les multiples destinations urbaines et interurbaines qu’assure cette entreprise sont très sollicitées par les citoyens annabis. Victimes de leur succès, les bus de l’Etat ont été chassés à maintes fois des différentes stations, dont celle de Souidani Boudjemaâ et la rotonde d’El Hattab, pour qu’ils soient finalement « casés » sur le trottoir en face du centre commercial CAM.

Leïla Azzouz [EL WATAN - 06-11-2007]
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