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Annaba. Tomate: agriculteurs et conserveurs dans l'embarras

Publié le 12/02/2008

Faut-il encourager la production locale ou importer ? Tel était le dilemme auquel sont parvenus les quatre présidents de chambre de l'agriculture des wilayas de Annaba, El-Tarf, Guelma et Skikda dans leur réunion tenue dernièrement à la direction de l'agriculture de Annaba avec les quatre DSA des wilayas précitées, en vue de débloquer la situation de nombreux agriculteurs et des conserveries qui n'ont pas encore perçu le soutien décidé par l'Etat il y a deux ans pour la filière tomate avec 1,50 DA le kg à la livraison et 1 DA le kg pour le conserveur relatif à la campagne 2006, alors que celle de 2007 pointe à l'horizon. Selon le président de la chambre de l'agriculture de la wilaya d'El-Tarf, ils sont 93 dossiers d'agriculteurs en suspens à cause d'un document comme le certificat phytosanitaire alors que le dispositif mis en place pour postuler à ces aides est déjà fastidieux et s'apparente à un véritable parcours du combattant. Notre interlocuteur précisera que les besoins du pays en concentré de tomate s'élèvent à 65.000 tonnes et les quatre wilayas de l'extrême Est du pays peuvent largement les satisfaire, pourvu que l'attention particulière soit accordée aux agriculteurs et conserveurs avec la mise en place de mécanismes à même de fouetter un secteur en net déclin ces dernières années, comme l'accord d'un crédit de campagne et un soutien efficient et efficace.

Pour rappel, à son apogée, la filière tomate satisfaisait les trois quarts des besoins du pays en concentré de tomate et employait des milliers de personnes entre saisonniers et permanents alors que la production totale de la campagne précédente a atteint juste 18.000 tonnes. Situation qui s'est traduite par une importation dense de concentré de tomate pour satisfaire les besoins du marché, la fermeture de nombreuses conserveries et des pertes de postes d'emploi drastiques. Alors, avaient conclu les défenseurs de cette filière, «faut-il encourager la production locale ou importer, quand bien même les atouts existent pour sauver cette filière et lui redorer son blason terni par tant d'incompréhension ?».

Le quotidien d'oran > 12/02/08 > A. Ouelaâ

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