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Annaba. Alimentation en eau potable : Des efforts à consolider

Publié le 27/02/2008

Le taux de raccordement au réseau d’alimentation en eau potable a atteint, en 2007, plus de 95%, soit l’équivalent de 1 205 km de long contre 811 en 1991.

La répartition d’eau potable est actuellement de 150 l/jour par habitant, distribués sur une plage horaire de 12 heures par jour, alors qu’en 1999, elle était de 90 l /jour sur une plage horaire de 6 heures. L’amélioration du taux de raccordement au réseau d’AEP a été possible à partir de l’année 2007, au cours de laquelle le secteur de l’hydraulique a enregistré d’importants investissements, ciblant surtout l’extension des capacités d’approvisionnement, d’autant plus que la région de Annaba est tributaire en AEP des wilaya avoisinantes, en l’occurrence Guelma, Skikda et El Tarf.

Ces investissements ont permis la création de deux stations de transfert d’eau potable dans le couloir de Aïn Berda et El Eulma, à partir de Guelaât Bousbaâ (Guelma) et de Guerbes dans la wilaya de Skikda, en plus de la réalisation de projets pour l’alimentation en eau potable des localités éloignées. En outre, 34 595 mètres linaires ont été ainsi mis en place pour desservir l’essentiel de la population de la wilaya, à savoir Annaba, Seraïdi, El Bouni, Aïn Berda, Chorfa, Oued El Aneb, Berrahal, Treat et Chetaïbi, sans compter les 840 branchements individuels au réseau d’AEP.

L’assainissement a également connu un sursaut qualitatif à la faveur d’un programme consistant, permettant la réhabilitation des stations de relevage des eaux pluviales et la réalisation d’ouvrages de protection contre les inondations ainsi que la rénovation des réseaux d’évacuation des eaux usées dans la plupart des communes. L’ambition du secteur, à moyen terme, est d’atteindre une distribution de ce précieux liquide H/24, grâce à la mise en service de l’usine de déssallement de l’eau de mer, qui fournira 50 000 m3 d’eau par jour.

Un intérêt sera également accordé aux localités accusant un déficit en AEP, ainsi qu’à la lutte contre les fuites d’eau, d’où le recours à la mise en place d’un schéma directeur dans le but de mieux utiliser l’eau potable et gérer les installations hydrauliques, d’une part, et la définition des priorités pour les investissements publics, d’autre part. Plus de 80 MDA (millions) vont être réservés, dans le cadre du programme de développement du secteur, pour le renforcement et l’extension et la rénovation du réseau d’assainissement, en plus de 52 MDA pour la protection de la ville de Annaba contre les inondations, et 20 MDA pour l’acquisition d’équipements hydrauliques. Enfin, la société de gestion de l’eau et de l’assainissement des wilayas de Annaba et d’El Tarf, qui vient d’être créée récemment, saura-t-elle donner plus d’impact aux investissements publics consentis dans ce secteur ?

El Watan > 27/02/08 > Tewfiq G.

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