Les occupants des habitations menaçant ruine de la vielle ville reviennent à la charge. Ils dénoncent ce qu’ils estiment être un mépris caractérisé affiché par les autorités locales face au danger qui les guettent. Encore une fois, ils brandissent les différentes expertises attestant du péril que représentent leurs maisons.
Le risque réside dans les débris des habitations, occupées par les familles, caractérisées par des cages d’escaliers effondrées, craquelures verticales, fléchissement différentiel du sol au 1er étage, fissures profondes au niveau des murs de soutènement, d’affaissement, d’humidité et la présence de rongeurs dans ces habitations, particulièrement celles de la rue Philippe, de la Surprise, d’Alger etc. Inquiète une des habitantes de la rue de la surprise , déclare ceci : « Il faudra une autre catastrophe dans laquelle décèderont des personnes pour que les autorités locales réagissent. Depuis le drame de la Rue d’Alger, dans lequel ont péri deux familles, dont des enfants, aucune réaction n’a été signalée, et aucune prise en charge des cas les plus urgents n’a été envisagée ».
El Watan > 27/02/08 > R. A. I.
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