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Annaba. Protection de l’environnement : Où en est le profil natio

Publié le 01/03/2008

Où en est le taux d’avancement des opérations d’évaluation ayant trait aux capacités nationales de gestion des produits chimiques ? C’est la question que se posent plus d’un, notamment dans le milieu écologiste de Annaba.

Une fois effectuées, ces opérations permettront l’élaboration du profil national global (PNG), tel que recommandé par l’institut des Nations unies pour la formation et le recherche (UNITAR). L’objectif de l’initiative onusienne est d’aider l’Algérie, à travers ce profil, à l’identification des points forts, ceux faibles, et des lacunes en matière d’infrastructures, ainsi que des besoins prioritaires d’activités nationales pour d’éventuelles aides et assistances extérieures. En tant que membre du comité d’évaluation, mis en place, pour mener les opérations de collecte des données, l’association nationale de protection de l’environnement et de lutte contre la pollution (Anpep) s’interroge, à son tour, sur le niveau d’évolution du PNG. Son président a même fait savoir que rien n’indique la présentation de ce document dans les délais impartis. C’est du moins ce qu’il a laissé entendre lorsqu’il a affirmé ceci : « En tant que membre du comité installé à l’effet de mener les recherches préalables à l’élaboration du profil, je peux dire que les choses n’ont pas évolué d’un iota. Depuis la mise en place du comité qui regroupe près d’une vingtaine de membres issus de plusieurs ministères, dont l’industrie, l’agriculture, l’environnement, l’énergie et les mines, on ne s’est jamais réuni pour débattre du niveau d’avancement des travaux de préparation du profil ». Pourtant, estime notre interlocuteur, l’institut onusien avait clairement affiché son intention d’apporter l’aide et l’assistance nécessaires pour que notre pays puisse avoir son PNG, à l’instar de ses pairs africains ou autres. Pour cause, explique t-il, l’expérience acquise lors de projets pilotes pour l’élaboration de profils nationaux en Guinée, au Mexique, en République tchèque et en Zambie, a montré qu’une fois disponible, les PNG peuvent devenir une référence nationale officielle. Cette expérience permettra d’évaluer l’infrastructure nationale juridique, institutionnelle, administrative et technique de gestion des produits chimiques classés dangereux. Aussi, la gamme de ces produits doit être déterminée dans les PNG dans le but de trouver les modes les plus efficaces de leur gestion, ou les méthodologies techniques et technologiques que nécessite leur éventuelle élimination. Il s’agit surtout des produits chimiques agricoles, les pesticides utilisés par la santé publique, l’industrie et la consommation, et les produits chimiques utilisés dans les procédés industriels. Par ailleurs, le président de l’ANPEP tente de justifier le retard accusé dans l’élaboration du PNG par la difficulté d’accès aux informations liées aux données environnementales, particulièrement auprès des entreprises industrielles. En effet, dans les différentes études, réalisées par des organismes nationaux et internationaux pour une meilleure introduction de stratégies environnementales dans le développement industriel, il a toujours été fait mention du manque flagrant d’informations, et des difficultés d’accès à ces informations si elles existent. A ce propos, M. Halimi, président de l’Anpep notera que « pour le cas de Annaba, l’une des villes les plus polluées d’Algérie, et qui a fait l’objet de plusieurs études, les enquêteurs ont identifié deux catégories d’informations distinctes : 1/ l’information jugée très importante, à laquelle l’accès n’est pas trop difficile, mais qui n’est toujours pas complètement disponible en entreprise, ayant surtout trait à la législation et réglementation nationales dans le domaine de l’environnement, le traitement des déchets, d’effluents et d’émissions, et enfin la protection et la santé des ouvriers et les mesures de prévention d’accidents à effet environnemental. 2/ l’information jugée très importante, à laquelle l’accès est difficile et qui n’est pas disponible en entreprise. Il s’agit notamment de l’information technique relatives aux dernières évolutions et technologies propres, techniques d’audits environnementaux, ainsi qu’à celles de mesure de la pollution ».

El Watan > 01/03/08 > N. Benouaret

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