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Annaba. Quelles perspectives pour la tomate industrielle ?

Publié le 05/03/2008

La filière industrielle de la tomate a, de tout temps, été confrontée à la problématique des coûts de production.
Le développement de cette culture, estiment les industriels, passe inévitablement par l’amélioration des rendements. Cela est d’autant plus vrai que les perspectives seraient bouchées, si le défi de la performance ne venait pas à être levé pour permettre aux intervenants dans ce créneau de faire face à la concurrence, qui s’annonce rude avec l’intégration de l’Algérie à l’OMC. Il faut rappeler que la culture de la tomate industrielle s’est développée sur plusieurs plans. L’implantation de la première usine de transformation remonte aux années 1920. Aujourd’hui, la filière est forte de 29 entreprises de transformation, alors que dans les années 1970, l’on ne dépassait pas les 5 usines. L’intérêt pour la filière s’est traduit par l’augmentation constante de la surface agricole réservée à la culture de la tomate pour dépasser les 27 000 ha présentement. Incontestablement, le développement de la filière de la tomate industrielle aura été d’un apport évident à l’économie de la région Est du pays, en contribuant à l’installation du tissu agroalimentaire qui représente presque la moitié des capacités de transformation au plan national. Toutefois, les rendements restent à la traîne et sont considérés parmi les plus faibles au monde. Les performances nationales s’accordent à relever que tous les opérateurs du secteur sont en deçà de la norme. Cette situation est une contrainte de taille qui agit sur les coûts de production, et partant sur la compétitivité du produit. La cherté des intrants complique davantage la situation. Avec la levée progressive des barrières douanières, la production nationale risque d’être confrontée à un problème sérieux de commercialisation, le produit fini en double et triple concentré étant importé en grandes quantités. Les enjeux sont de taille pour le potentiel national, fort de 29 conserveries, qui pourvoient le marché national à hauteur des 85 PC. Comment contourner ce risque potentiel ? Les spécialistes soutiennent, dans ce sens, qu’un appui visant l’amélioration des performances agricoles pourrait dissiper le spectre du problème de commercialisation, et même les effets durables que génèrerait une solution de fond, à travers le regroupement des agriculteurs dans une coopérative ou une autre forme d’organisation, pourraient permettre à l’Algérie de conquérir une part non négligeable du marché mondial.

El Watan > 05/03/08 > Arezki Saouli

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