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Cadre de vie à Annaba. Un constat amer

Publié le 18/03/2008

Les dernières pluies qui se sont abattues sur la ville de Annaba ont mis à nu les carences des services techniques de la commune chargés de l’entretien des routes, de l’éclairage public et du curage des avaloirs de la quatrième plus importante agglomération du pays.
Il n’y a pas une seule route à l’intérieur du tissu urbain qui n’a pas souffert de cette lamentable situation. De véritables cratères au beau milieu de la chaussée obligent les automobilistes, dans un souci de préserver leurs véhicules d'éventuelles détériorations, à effectuer de véritables slaloms entraînant des risques de collision et autres accidents corporels avec les conséquences que l’on peut imaginer pour les piétons. Les propriétaires d’automobiles justifient cette façon de conduire par les prix exorbitants de la pièce de rechange en cas de pépins dus à l’état des routes. L’autre insuffisance de ces services consiste en la stagnation des eaux pluviales ayant charrié des détritus et de la gadoue au niveau de plusieurs cités et carrefours de la ville, faute d’un entretien adéquat en période automnale des avaloirs pour permettre un écoulement normal des eaux de ruissellement. Le mauvais éclairage, voire son inexistence dans de nombreuses cités est à l’origine de nombreuses agressions et vols, dès la tombée de la nuit. De même que cette obscurité est propice à l’émergence de fléaux dont celui de la consommation de drogue et d’alcool au pied des immeubles et les altercations entre bandes de désœuvrés, empêchant la quiétude et le repos des familles. L’autre problème récurrent celui des nuées de moustiques envahissant les demeures à partir des vide-sanitaires des immeubles inondés à longueur d’année, hiver comme été, et qui, au-delà de l’énervement qu’elles causent, sont vecteur de maladies graves, principalement pour les enfants en bas âge. Certes, la nouvelle équipe, qui a pris les commandes de cette commune, à la faveur des dernières élections locales du 29 novembre 2008, aura pour elle le bénéfice du facteur temps limité et de la situation héritée de l’ancien collège (ce dernier n’a pas su utiliser la totalité des crédits alloués pour l’année 2007, selon les chiffres avancés lors de la réunion du conseil de wilaya, tenue dernièrement au siège de cette APC). Cependant, devant les nombreuses attentes des citoyens, les responsables de cette collectivité locale n’ont pas d’autre choix que celui de retrousser les manches et d’œuvrer sérieusement et rapidement pour apporter les réponses nécessaires à cette situation qui n’a que trop duré, car le temps presse. On est déjà à la fin du premier trimestre de l’année 2008 et les problèmes s’accumulent au détriment de la population. Les élus n’auront plus d’excuses et seront comptables à l’heure du bilan de leur premier exercice à la tête d’une commune qui s’appelait jadis la Coquette, et qui dispose de potentialités et atouts à même de lui garantir un développement harmonieux et une vie meilleure pour ses habitants.

Le soir  d'Algérie > 18/03/08 > Med Ali Khellaf

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