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Annaba. Les prix des matériaux de construction flambent

Publié le 22/04/2008

Bien qu’il soit un problème national et que le dossier a été traité par le gouvernement, l’escalade des prix des matériaux de construction continue d’inquiéter les entrepreneurs, à Annaba, en charge de plusieurs projets. Les entrepreneurs tirent la sonnette d’alarme. «Nous ne pouvons garantir l’achèvement dans les délais prévus et dans les conditions actuelles de spéculations effrénées sur ces matériaux» affirment-ils. Ces entrepreneurs sont tenus de livrer, avant la fin de l’année, une partie des 22.000 logements, toutes formules confondues, prévues dans le programme quinquennal.
Des délais qui, au vu des spéculations sur les matériaux de construction, risquent d’en pâtir. Du fait que la demande en logements ne cesse d’augmenter, le quota attribué à la wilaya d’Annaba est loin d’atténuer la crise du logement.
Cette flambée des prix des matériaux de construction serait due, selon les entrepreneurs, aux spéculateurs qui ont investi le processus de vente. Car soutiennent-ils, «le marché ne connaît pas une forte tension». Il y a lieu de souligner que le prix du sac de ciment au marché parallèle est passé de 340 à 560DA, le rond à béton de 450 à 900DA le quintal et le treillis soudé de 600 à 800DA le quintal.
En ce qui concerne le ciment, par exemple et à titre comparatif, le prix du sac sorti d’usine est fixé à 230DA. Cependant, les cimenteries ont leur part de responsabilité dans cette fluctuation des prix. En effet, les cimenteries procèdent à la «vente libre».
Cette vente, somme toute légale, a permis, selon les observateurs, à certains grossistes, toujours sur la brèche, d’acquérir d’énormes quantités de ciment pour constituer un stock. Ce qui a eu pour conséquence de comprimer le marché et de tirer les prix vers le haut. Sans l’intervention de ces spéculateurs, pourvus de cartes professionnelles régulières, qui font feu de tout bois, le marché n’aurait jamais connu ces perturbations si l’on exclut quelques tensions à droite et à gauche, d’autant que la cimenterie de Hdjer Essoud a les capacités de production pour satisfaire un marché normalisé et dont les besoins sont prévisibles sur au moins un semestre. Dès lors que les éléments parasitaires réussissent à le pénétrer et finissent par le contrôler en grande partie, le marché s’emballe et n’obéit à aucune règle économique, à l’exception de celle du gain facile.

L'expression > 22/04/08 > Wahida BAHRI

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