Annaba. Un autre Kalachnikov volatilisé

Avant même que la disparition, courant avril 2008, du Kalachnikov à la cité oued Eddeheb sous les yeux du policier détendeur et 3 autres de ses collègues, ne soit élucidée, l’arme restant toujours introuvable, c’est autre kalachnikov qui a subi le même sort
Il s’agit d’un fusil mitrailleur sur les remis par les mêmes services aux agents de sécurité de l’entreprise Seybouse Moulins d’Hippone dans le cadre de l’opération de lutte contre le terrorisme.
Il se serait pratiquement volatilisé du siège d’un des départements de cette entreprise implantée au quartier de l’Elisa. Tout autant que le logement de fonction du Président Directeur Général, ce siège était soumis à une surveillance armée H/24. Elle était assurée par 6 agents de sécurité. Cette disparition encore placée sous le coup du secret a été révélée il y a quelques semaines avec le lancement de l’opération récupération des armes. Au moment de leur remise par les détenteurs, les éléments des services de sécurité avait compté et recompté les armes, il y en avait que cinq. « Où est l 6ème Kalachnikov  ? Qu’en est-il advenu ? Comment a-t-il pu disparaître ? » sont les questions restées à ce jour sans réponse des enquêteurs et des travailleurs de cette entreprise sommés de garder pour eux l’information sous peine de licenciement et de poursuites judiciaires.
C’est ce que révèle un des cadres de maitrise ayant requis l’anonymat.
Régulièrement les locaux des moulins d’Hippone sont investis par les enquêteurs à la recherche de l’arme toujours introuvable.
L’impact déstabilisateur de cette affaire pèse chaque jour sue le rendement de cette unité de production. La peur s’’est installée dans les rangs des travailleurs tous sollicités dans le cadre des investigations. Toute présence de personnes étrangère particulièrement les représentants de la presse, est mal venue. Dans leur démarche, les enquêteurs semblent préférer laisser faire le système du « bouche à oreille » » pour amener d’éventuelles fuites sur l’auteur du vol de l’arme. Des doigts accusateurs ont été pointés vers le siège du département de l’Elisa et du logement de fonction du 1er responsable de l’entreprise. »C’est la qu’il faut chercher l’auteur du vol de l’arme qui a disparu en 2005.
Il est étonnant que l’en s’en aperçoit il y a 2 mois date de début de l’enquête. Mais il n’y a pas que ça dans notre entreprise sans syndicat depuis 6 années.
Des investigations approfondies mettraient à jour bien d’autres affaires tout aussi graves à l’image de la disparition d’importantes quantités d’orge, l’équivalent de plusieurs milliards pour laquelle une enquête a été diligentée

L’est républicain > 29/04/08 > Ad. Djabali