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Annaba. Le tourisme, un constat amer

Publié le 06/05/2008

Il faut parler du nombre d’investisseurs en tourisme, de la qualité d’accueil, de l’hygiène dans les établissements touristiques, des raisons qui poussent les citoyens à passer les vacances ailleurs ».
Cette remarque émanera du wali de Annaba lors de la session extraordinaire de l’APW, consacrée aux préparatifs de la saison estivale. Il a fallu l’intervention de celui-ci pour remettre dans son contexte réel la session, que les élus de wilaya, notamment leur président, ne maîtrisent pas. Ils ont eu droit à une véritable leçon sur la différence entre la saison estivale, objet de la session, et le tourisme. Avec un président d’APW dépassé, des élus novices dans tous les domaines, et des interventions sans contenu, à la limite de la cacophonie, la rencontre s’est transformée en rigolade nourrie parfois de lapsus révélateurs de la médiocrité criarde de l’assemblée. Sujet d’actualité, les travaux d’élargissement de la piétonnière de la plage Rizzi Amor ont été abordés et justifiés par l’obligation de dévier les conduites des eaux usées qui se déversaient autrefois sur la plage, et lesquels seront achevés à la fin du mois en cours. Commodité très sollicitée en haute saison, le transport sera géré par une commission, dont le directeur de wilaya est le président. Ce dernier sera sollicité afin de renforcer toutes les destinations durant cette période, où la demande est en hausse. Comment peut-on concevoir que Annaba, qui figure parmi les wilayas formant le pôle d’excellence, ne dispose même pas d’une école de tourisme toutes spécialités confondues ? Comment parler de tourisme sans faire appel à des spécialistes en la matière ? Faudrait-il encore répéter que la commission de la culture et du tourisme de l’APW, limitée et profane, n’arrivera jamais à redynamiser le secteur ? Combien de millions de dinars ont été déboursés, sans résultat, dans un secteur ou dans un autre, notamment celui du tourisme ? Pour preuve, de 2006 à 2007, plus de 4,8 milliards de dinars avaient renfloué les caisses de la wilaya, laquelle, à son tour, avait doté la commune de Annaba de 542 MDA (millions), 59 MDA pour Seraïdi, 120 MDA pour El Bouni et 60 MDA pour Chétaïbi. Le constat est amer.

El Watan > 06/05/08 > Leïla Azzouz

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