Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba. Bel Azur, plaie béante du tourisme
Zone Membre
Publicités

Annaba. Bel Azur, plaie béante du tourisme

Publié le 20/05/2008
Les commerces de Bel azur, situés en face de la plage Chapuis ne véhiculent plus une bonne image, tant et si bien qu’ils n’attirent plus les touristes, encore moins les riverains. Et pour cause, ses restaurants, ses boutiques et ses crèmeries sont devenus un coupe-gorge, car ils n’offrent plus cette quiétude convoitée par les familles en quête d’une ambiance bon enfant. Le site est envahi par les malfrats et autres voyous présents en nombre, en quête de victimes à agresser ou de véhicules à voler. En véritables gangsters, ils agissent en maîtres des lieux.

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Bel Azur est devenu la destination privilégiée des malades mentaux qui n’hésitent pas à agresser les passants à coups de ferraille ou autres objets hétéroclites. « J’ai eu des clients étrangers dans mon restaurant, à leur sortie, une dame parmi eux a été agressée par un bandit au vu et au su de tout le monde ; n’était mon intervention, la bonne dame aurait été tuée », dira M. Bouraoui, un propriétaire de restaurant.

La mauvaise réputation de ces lieux est un autre aspect négatif qui caractérise ce site devenu infréquentable. Des filles de mœurs légères sont constamment présentes sur les lieux, animant un réseau clandestin de prostitution qui, il faut le dire, est un vecteur de transmission de maladies sexuellement transmissibles (MST), dont le sida. Ce même réseau assure également la vente de drogue douce et dure, dont la cachette est assurée par certains commerçants. « Depuis plusieurs mois, j’ai mis mon restaurant en vente, malheureusement personne ne s’y est intéressé ; la mauvaise réputation des lieux est une étiquette qui colle au site », se lamentera un autre propriétaire.

Par ailleurs, il convient de signaler que la majorité des restaurants vendent des boissons alcoolisées sans agrément, la dernière opération d’assainissement du secteur ayant mis au jour cette activité illégale. Depuis, aucune mesure n’a été prise pour mettre fin à cette anarchie, dont le grand perdant est le Trésor public qui ne taxe pas ces restaurants, car exerçant sans agrément.
Leïla Azzouz  [EL WATAN - 20-05-2008]
« Actualité précédente
Surdité. Convention entre les CHU de Annaba et de Bordeaux
Actualité suivante »
Annaba. Cri de détresse des habitants du bidonville de Chaïba

Les Commentaires

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires