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Annaba. Lutte contre les chiens errants : La rage n’est pas éradiquée

Publié le 09/07/2008
Lutte contre les chiens errants : La rage n'est pas éradiquée

 

Neuf personnes d’une même famille ont été mordues par un chat enragé, la semaine passée, à la cité Dock dans la ville côtière de Ténès », « Les animaux domestiques errants présentant des signes suspects de rage se multiplient à Annaba, particulièrement en cette période estivale », « 394 052 DA est le montant global qu’a dépensé le secteur sanitaire d’Arzew durant le premier semestre de l’année en cours, pour le traitement des cas de morsure d’animaux errants », voilà ce qu’on peut lire dans les colonnes de la presse algériennes.

Au quatre coins du pays, les risques liés aux animaux errants sont grands et la politique visant à éliminer le fléau de la rage semble être peu concluante. A l’étranger, en France par exemple, il a fallu deux ans pour vaincre totalement et complètement la rage.

Les chiens errants

Ils vivent seuls et sont parfois en bande pour ratisser les champs à la recherche de quelques poules à manger. Le soir venu, il est possible de les entendre aboyer lors de l’appel du muezzin, tout en poursuivant leur route. Le problème des chiens errants réside dans le fait qu’ils sont porteurs de maladie, notamment la rage qui est une maladie mortelle. Il suffit juste d’un peu de salive provenant d’un porteur et le risque de contamination est là. Le chien en est le principal vecteur mais le renard et les rats sont également de potentiels réservoirs. Mais ce que l’on ignore, c’est que l’âne ou d’autres animaux domestiques tels que les bovins peuvent également être touchés par la rage mettant ainsi en danger leur environnement proche. La rage se manifeste de différentes façons, lorsqu’elle est apparente, l’animal est agressif et excité. Sinon, l’animal se repli sur lui-même, salive beaucoup et peut présenter des paralysie faciales, du corps ou des pattes arrières.

La lutte

En Pologne, la lutte s’est manifestée par le lâchage par voie aérienne d’appâts contenant le vaccin anti-rabique. Cette formule permet de toucher un maximum d’animaux à l’état sauvage. En Algérie, la rage continue de faire « rage » et très souvent les sujets touchés en contaminent d’autres jusqu’à arriver à l’homme. La campagne d’abattage des chiens errants n’a pas résolu le problème, même si ponctuellement les communes s’arment afin de les capturer et de les placer en fourrières jusqu’à ce que ces derniers soient euthanasiés. Les service de la wilaya, devant nous accorder l’autorisation d’accès à la fourrière d’El Harrach pour s’enquérir de l’état des lieux, ne nous a pas répondu à ce jour. A signaler que 1660 morsures avaient été recensées au premier semestre de l’année passée, dans les grands centres urbains de Chlef, Chettia, Boukadir, Aïn Merane, Oued Fodda et Ténès. En août dernier, un nourrisson est mort des suites de la rage. En 2002, deux enfants âgés de 6 et 14 ans sont décédés de la même maladie. La présence de fourrières canines ne suffit plus, pas plus que les campagnes d’abattage qui ne touchent pas toujours les animaux contaminés. Les sommes dépensées pour le traitement des cas de morsures par des animaux errants, pourraient être allouées pour la prise en charge d’autres maladies chroniques.

El watan > 09/07/*08 > Z. A. M.
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