Mais tous semblent s’être mis d’accord pour ne rien faire afin de remédier à cette situation préjudiciable non seulement à l’environnement mais également à la santé des citoyens. Pourtant, l’on ne cesse de répéter que la salubrité et l’hygiène de l’environnement doivent être le souci majeur du citoyen, tout autant que la pureté du corps et de l’esprit. Ces préceptes sont censés être inculqués aux élèves dans les écoles. Mais à voir cet immense dépotoir devant lequel passent, matin et soir, imam, fidèles et autres habitants, l’on comprend que la réalité est tout autre. Ce dépotoir, démesuré par rapport au terrain qu’il occupe, est à deux pas de la mosquée et de deux établissements scolaires. Les élus semblent être impuissants devant cet état de chose, dont l’incivisme des citoyens, lequel est pour beaucoup dans la création de ce dépotoir à ciel ouvert, propice à la multiplication des rongeurs et à la propagation des maladies à transmission hydrique. Cette décharge, avec sa puanteur, (atteignant mêmes ceux qui ne font que passer) est le reflet du laisser-aller de tout un chacun ; ses relents doivent sûrement arriver jusqu’au cabinet du wali, implanté non loin, en surélévation. Quant au maire et ses proches collaborateurs, ils doivent assurément attendre qu’une épidémie de maladie à transmission hydrique se déclare pour prendre conscience de cette « bombe à retardement » que représente ce dépotoir.
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