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Annaba. Une ville sous les détritus

Publié le 22/07/2008

 

Les espaces verts et aires de jeux pour enfants sont transformés, au fil des ans, en véritables dépotoirs.

Annaba, «La Coquette» comme son nom ne l’indique plus, croule sous les ordures. La ville devient chaque jour plus sale. Négligée et abandonnée, elle renvoie l’image que ses élus veulent lui donner. Exception faite du boulevard du 1er-Novembre, vitrine de la cité, tous les quartiers sont envahis par les ordures de toutes sortes.
A la cité Safsaf, un amoncellement de détritus et autres déjections nargue les passants qui se dépêchent de quitter les lieux. Les espaces verts et aires de jeux pour enfants sont transformés au fil des ans en véritables dépotoirs. Des nuées de mouches, de moustiques et autres bestioles se repaissent tranquillement avant d’envahir les appartements. Sachets en plastique pris dans les mauvaises herbes, papiers, boîtes de conserves, bouteilles et cartons traînent un peu partout. Nul n’est dérangé. Tout le monde fait semblant de ne rien voir.
Au marché El Hattab, c’est pire. Fruits et légumes pourris écrasés par les clients laissent planer des odeurs nauséabondes. A la moindre brise, les sachets tournoient dans le ciel. Le même constat reste valable pour les citée Auzas, Souk-Ellil, La Colonne à Zâafrania ou El M’Haffer. Pour les traverser, il faut enjamber les amas de détritus déposés à même le sol. On peste contre cette situation et on poursuit sa route. Au bas des immeubles, ce sont les canettes de bière ou des bouteilles de vin qui sont amassées près de feuilles de cartons déposées sur les marches des escaliers. Les habitants, las de se plaindre de ces comportements inciviques, ont baissé les bras depuis longtemps. L’environnement se dégrade de plus en plus à Annaba. A Aïn Achir sur la route menant au phare, les bouteilles d’eau minérale et de bière jonchent le bas côté.
Des sachets se sont incrustés dans les broussailles et les arbustes défigurant le paysage au grand dam des familles. Devant cette situation, l’APC tente de réagir. Un arrêté obligeant les propriétaire d’immeubles à repeindre les façades et les fenêtres, les commerçants à installer des enseignes lumineuses, a été rendu public la semaine passée. Des spots sont diffusés à la radio pour sensibiliser les citoyens sur cette question. Mais cette opération «replâtrage et badigeonnage» ne règle pas le problème. La saleté continue d’envahir les espaces et rend la ville invivable.

L'expression > 22/07/08 > Mohamed Tahar RAHMANI

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