Annaba. Squatage des trottoirs et stationnement

L’éternelle rengaine
Décidément, l’ordre et la discipline semblent n’avoir plus droit de cité à Annaba. On ne respecte plus ni la réglementation en vigueur, et encore moins le policier du coin. Après une accalmie de trois mois, la pagaille s’est réinstallée en matière de squattage des trottoirs et de stationnement utomobiles là où il ne faut pas.
L’ordre et la discipline au niveau des rues commerçantes de Annaba, n’auront duré donc,en tout et pour tout qu’un petit trimestre. En effet,l’opération de nettoyage du centre-ville par les services de police a débuté juste après la fête de l’Aïd El-Fitr.Cette vaste action qui avait nécessité la obilisation de dizaines de policiers, avait permis de mettre fin au squattage des trottoirs et des accotements réservés aux piétons, et de faire respecter le stationnement alternatif. Or, depuis près d’une semaine, les commerçants,notamment ceux des rues Ghodbane Messaoud (Ex-Maillot), Larbi Tébessa, Aïssaoui Mohamed (Ex Négrier), Bougantas et Ibn-Khaldoun, ont réoccupé les trottoirs et accotements pour y exposer leurs marchandises,toutes gammes confondues. Ce qui, évidemment,obstrue le passage des piétons et les oblige à se mouvoir sur la chaussée,les exposants à des risques éventuels d’accidents de la circulation. Au niveau de la rue Larbi Tébessi (ex Bouscarein) par exemple, qui grouille de monde et de véhicules, et malgré la présence de la 9ème sûreté urbaine, les automobilistes stationnent sur les deux côtés de la chaussée, alors qu’il n’est permis de s’y garer que sur un seul, alternativement,du 1er au 15 et du 16 au 30 de chaque mois. Si nous avons cité cet exemple, alors que la même infraction à la réglementation en vigueur se déroule à travers toutes les venelles du centre-ville, c’est que nous avons remarqué que les voitures stationnent sur les deux côtés juste à proximité de la 9ème sûreté urbaine au nez et à la barbe des policiers, sans pour autant prendre les mesures qui s’imposent. Ce qui, il va de soi, encourage tout un chacun à stationner là où il veut et quand il veut, sans pour autant être inquiété. Il en est de même sur le Cours de la Révolution, côté du siège de la mairie. Des voitures y stationnent à longueur de journée au niveau de la banque BADR et de
l’hôtel de ville, occupant le couloir droit menant vers la place El-Houria, causant des bouchons monstres de la circulation et obligeant les automobilistes à franchir la ligne continue.Nous n’avons cessé de dénouer tous ces dépassement à travers plusieurs articles, mais les pouvoirs concernés font la sourde oreille, et se complaisent dans une magnanimité irresponsable
L' est republicain> 21/01/2007 >Omar Touati