Annaba. L’association El Kharoubia privée d’un rendez-vous international

Sollicitée aussi bien à Annaba que dans plusieurs régions de l’est du pays et dans les pays du Maghreb, la troupe de Benouhiba qui a fait ses preuves en décrochant récemment le 1er prix du chant aïssaoua lors du Festival de Gabès en 2005 qui a vu la participation de 17 pays arabes, ne pourra pas faire le déplacement à Avignon et Metz faute de moyens financiers. Bien que le président de l’association MON K L’ART ait assuré une prise en charge pour toute l’équipe de Moncef, cette dernière est confrontée à un problème de billetterie. L’apport des autorités locales serait le bienvenu.

« Si la wilaya de Annaba ou un autre organisme public nous assure la billetterie, je tacherai à représenter dignement notre chère ville », assurera Moncef Benouhiba qui fait figure de doyens des troupes aïssaouas à Annaba. Son succès s’explique par son talent et sa voix où la passion et l’originalité des chants du passé et ceux du présent sont inextricablement mêlés. Moncef Benouhiba est le doyen de la nouvelle génération des aïssaoua avec sa frénésie moulée dans une âme futuriste. Il faut soutenir cette identité qui reflète le folklore algérien, le notre. Et pourquoi pas lorsqu’on sait que l’association MON K L’ART, elle-même est parrainée par le conseil général de Vaucluse. Faisons de même.