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Annaba. Sinistrés de la salle des sports

Publié le 01/02/2007

Les sinistrés de la salle des sports de Annaba attendent toujours. 

Un mois jour pour jour, après le sinistre de la salle omnisports Essafsaf d’Annaba, qui a coûté la vie à une octogénaire et envoyé dans le coma une autre dame, atteinte de brulûres du 3e degré, actuellement en quarantaine à l’hôpital Le Caroubier, la situation des familles sinistrées empire de jour en jour.

C’était, pour rappel, le 4 janvier 2007, qu’un incendie avait éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi au niveau de la salle omnisports où étaient en situation de transit 49 familles, totalisant plus de 300 personnes, depuis plus de quatre années. Une situation précaire, comblée par le grave incendie qui avait tout ravagé sur son passage. Tous les biens des occupants de la salle étaient détruits. L’arrivée de monsieur Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, en ce vendredi 5 janvier, devait apporter quelques espoirs. Il avait promis aux concernés une aide financière de 15 millions de centimes pour chaque famille, devant l’aider à terminer le projet LSP, lancé à leur profit il y a quelques mois, mais qui traîne encore. Une solution de rechange avait été alors proposée aux concernés qui avaient été transférés au niveau d’un ancien jardin d’enfants délabré, du groupe Sider, où trente familles y sont actuellement.

M. Ould Abbès avait aussi promis aux sinistrés en s’engageant à leur apporter une aide en les dotant de produits en électroménager. A ce jour, aucune des deux promesses n’a été concrétisée.

«Nos enfants ne vont plus à l’école, ils n’ont pas d’habits, leurs effets scolaires ont été détruits par le feu et tous nos biens aussi. Aucune aide ne nous est parvenue des autorités exception faite des belles paroles», nous ont fait savoir les concernés qui mettent en évidence la détérioration de leurs conditions de vie. «Les conditions de vie ne sont pas du tout commodes en ces lieux. Nous n’avons que des problèmes. Les coupures d’électricité sont très fréquentes. L’eau est ramenée au moyen de citernes, le froid est terrible surtout que l’on dispose de faibles moyens. Nous avons tout perdu et on attend toujours l’aide promise par l’Etat», s’est exclamé un citoyen dont les trois enfants ne sont plus à l’école, faute de moyens. Quant à Mme Boudebouz, cette dernière, brûlée au troisième degré, est toujours dans le coma, nous a-t-on fait savoir hier. «On ne la voit qu’à travers une vitre. Son état est grave et nécessite une prise en charge, si on veut bien la sauver», nous a-t-on encore dit. Ainsi, pour les 30 familles, le désespoir n’est pas encore fini. Elles sont à leur troisième sinistre et entament la cinquième année dans cette situation qui ne fait qu’empirer. Pour l’heure, ces familles n’entrevoient aucune lueur d’espoir.


Le quotidien d'Oran > 01/02/2007 > Hocine Kedadria

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