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Annaba: Un bol d'oxygène pour les malades de Sidi Amar

Publié le 05/11/2008

Plus de 3.000 diabétiques se font soigner au niveau de l'hôpital de jour de Sidi Amar. Ces malades sont encadrés par 4 médecins, 3 paramédicaux, 3 laborantins, activant au sein d'un laboratoire d'analyses médicales qui assure tous les paramètres d'analyse indispensables au suivi du malade.

L'hôpital de jour de Sidi Amar a ouvert ses portes en 2004 à la grande satisfaction de la population de cette commune, dont le taux de natalité est très fort et qui connaît un fort taux de diabétiques et d'hypotendus. Toutes les tracasseries de transport et autres indisponibilités des places ont été évincées par la présence de cet hôpital indispensable pour Sidi Amar et les zones rurales. Avec ses 6 lits d'hospitalisation, et 3 bureaux de consultation avec une activité sans relâche de 8h à 18h00, le personnel médical compte à cet effet étendre ses activités pour une garde de nuit à la limite de 20h00.

«Je suis soulagé par l'ouverture de cet hôpital. Etant un ancien diabétique, je passais mon temps à faire la navette, entre Sidi Amar et le CHU d'Annaba. Cela me fatiguait énormément», nous a déclaré H. Abdelkader 58 ans, cette déclaration est partagée par ses concitoyens allités au même titre que lui et qui semblent, à les en croire, soulagés par la prise en charge médicale et le dévouement du personnel de service. L'hôpital de jour de Sidi Amar est le deuxième hôpital de jour au niveau de toute la wilaya d'Annaba. Il relève de l'établissement public de santé de proximité d'El-Hadjar.

Selon le directeur de cet établissement, le nombre de patients atteints de cette pathologie est en nette croissance «la prise en charge de ces malades est certe difficile mais pas impossible, du fait que l'Etat met à notre disposition les moyens matériels et financiers à même de nous permettre de prendre en charge correctement ce type de malade. C'est vrai qu'on rencontre quelques difficultés, liées à certains malades présentant de lourdes pathologies, et qui ne respectent pas leur régime.

Dans cette situation, et en cas de complication nous entretenons de très bonnes relations avec nos collègues du CHU d'Annaba, qui nous facilitent énormément la tâche», a souligné le docteur Oucherif Hocine, directeur de l'EPSP d'El-Hadjar. Un établissement qui compte lancer une journée d'étude scientifique le 09 du mois en cours, relative à une large sensibilisation autour de cette maladie qui a ses spécificités. La manifestation qui se déroulera à l'hôtel El-Moungas, verra la participation des communes d'El-Hadjar, Sidi Amar et Aïn El-Beïda. Pour le docteur Oucherif, «la journée du 9 novembre aura sa particularité de mettre en place un réseau de prise en charge des malades en question au niveau des cinq communes que regroupe l'EPSP à savoir, El-Hadjar, Sidi Amar, Aïn El-Beïda, Cheurfa et El-Eulma, pour nous permettre de rapprocher les services de la Santé à la population d'où l'appellation de notre établissement».

Le quotidien dOran > 05/11/08 > Hocine Kedadria
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