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Annaba: Hamdi Benani, de la Sorbonne à Boumerdès

Publié le 11/11/2008
"Qui n'a pas rêvé d'entendre les grands maîtres de la musique arabo-andalouse à Paris? Et qui plus est, dans un cadre digne de ces grands artistes, dans le prestigieux grand amphi de la Sorbonne?"

Une question que s'est posée Nadia Lakhdari, éditorialiste du magazine «Sherhind, Maghreb Universel», lors de l'hommage fait à Hamdi Benani, le lundi 27 octobre 2008. Un hommage qui a, d'emblée, marqué l'artiste qui s'en est revenu comblé et dont la réponse à la question précitée était toute faite.

Hamdi Benani surnommé l'«Ange blanc», s'est dit très enthousiasmé d'être au contact de milliers de fans de la chanson malouf, au-delà de la Méditerranée. L'hommage fait à Hamdi Benani à la Sorbonne, n'est pas le fait du hasard, mais d'une sérieuse recherche faite par l'association de plusieurs évènements et un tracé musical mettant en exergue la valeur de l'artiste. Une valeur exprimée à travers l'effort consenti pour perpétuer ce noble art qu'est le malouf à travers les générations, passées et futures.

«J'étais très heureux d'être aux côtés d'illustres personnalités telles, Pierre Jox, Ali Haroun, Benjamin Stora, Nacer Baghdadi, les frères Nakkache et bien d'autres personnalités de toutes confessions venues passer d'agréables moments au rythme de la chanson malouf. Le rideau s'était ouvert sur plus d'un millier de personnes dont de nombreux nostalgiques de la chanson malouf algérienne», nous disait Hamdi Benani. «Ma présence au grand amphi de la Sorbonne se traduisait par une distinction particulière de la chanson algérienne. J'étais fier d'avoir représenté, encore une fois, mon pays et dignement», a ajouté Hamdi Benani, qui avait été, selon lui, longuement ovationné par son public d'outre-Méditerranée. «Il y avait beaucoup d'Algériens dans la salle, il y avait aussi des Français, des Juifs et de nombreux Maghrébins. J'avais ouvert le bal par la fameuse chanson «Chems El-Achia», puis enchaîné avec mes albums.

Des chansons qui avaient émerveillé le grand public», disait encore Hamdi Benani, en nous évoquant, à chaque fois, son «archet d'or», qui lui avait été offert par le club de réflexion et d'initiative de Constantine lors d'une cérémonie organisée en son honneur le 31/12/2007.

Hamdi Benani qui était présent festival de Timgad en 2002 et dans bien d'autres à Annaba et dont ceux organisés en France se distingue par sa façon d'avoir créé l'évènement là où il fallait le faire. A la Sorbonne où des artistes comme Sirine Benmoussa la Tunisienne et son concitoyen Lotfi Bouchenak et les frères Nakkache, avaient chanté à ses côtés, en ce lundi 27 octobre, de 21h à 1h30 du matin. «J'ai mis en exergue les valeurs profondes du malouf annabi et les différentes touches qu'il avait connues durant des décennies. Nous nous sommes dépensés à fond, à la Sorbonne, et nous n'avons pas démérité, mon orchestre et moi». Nous a dit Hamdi Benani, qui rappelons-le avait reçu, en 2002, les félicitations du chef de l'Etat,

M. Abdelaziz Bouteflika, lors d'une soirée organisée en son honneur, en octobre de la même année, à Annaba. De retour de la Sorbonne, Hamdi Benani, se prépare déjà, pour une semaine culturelle de Annaba à Boumerdès.

Le quotidien d'Oran > 11/11/08 > Hocine Kedadria
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