Les multitudes d’accidents survenus depuis la prise en main du complexe par le numéro 1 mondial de l’acier ont entravé considérablement les espérances d’augmenter la production du complexe. 1,8 million de tonnes de produits sidérurgiques est une estimation théorique jamais réalisée. En effet, l’usine n’a à aucun moment dépassé réellement 1,2 million de tonnes avec ses bobines et tôles laminées à chaud, ses tôles fines et bobines laminées à froid, son rond à béton, son fil machine et rond lisse, ses tubes, etc. Elle a toujours souffert de la vétusté de ses équipements qui datent de l’ère du président Houari Boumediène. En effet, c’est en 1969 que le haut fourneau 1, l’agglomération 1 et la tuberie spirale ont été installés. En 1972, c’est l’aciérie oxygène 1 et le laminoir à chaud qui seront mis en marche. Ils seront renforcés en 1974 et 1975 par le laminoir à froid et l’aciérie électrique. La tuberie sans soudure et le laminoir fils et ronds consolideront en 1978 les installations déjà en marche. Incontestablement, c’est au début des années 1980 que le complexe connaîtra son apogée avec une extension considérable traduite par la mise en place d’une cokerie, du haut fourneau 2, de l’agglomération 2 et de l’aciérie à oxygène 2. Mais depuis l’arrivée de l’indien Mittal Steel, devenu Arcelor Mittal, seul un laminoir rond à béton a été rajouté en 2004 à l’importante infrastructure de Sider. Ce qui n’est pas le cas de son réseau commercial. En 2008, il a atteint 12 points de vente implantés à travers le pays.
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