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Annaba. 7 ans de réclusion pour trafic de drogue

Publié le 05/02/2007
Pour trafic de drogue et association de malfaiteurs, 7 ans de réclusion pour le couple de Boukhmira. 
Ils étaient 5 prévenus hier matin sur le banc des accusés de la session criminelle
de samedi, trois hommes et deux très jeunes femmes, appelés à comparaître pour
association de malfaiteurs, trafic de drogue et de faux billets, alors que deux d’entre eux devaient en plus répondre pour avortement illégal. L’un des couples, Hocine, 45 ans, (marié et père de 3 enfants) et Faiza, 20 ans, écopera de 7 ans de prison ferme pour trafic de drogue, et l’autre couple, Brahim, 40 ans et Amal, 22 ans, qui sera complètement mis hors de cause au cours du procès, sera par contre condamné à 2 ans de prison pour avortement illégal. Les faits ont eu lieu à Boukhmira, une localité située à 3 km de Sidi Salem quand, agissant sur  renseignements, la gendarmerie fait irruption dans l’appartement de S. Hocine, 45 ans. Dans le logement, le maître des lieux et un couple dont la femme vient de subir un avortement. Une fouille en règle est alors ordonnée, et les gendarmes demandent à Hocine d’appeler sa compagne, qui assistait aux funérailles de sa grand’mère, à la cité du 8 mai. Quand Faiza arrive, accompagnée de son cousin Sofiane, 30 ans, qui sera arrêté à son tour, elle est fouillée et la police met la main sur un paquet de 88900,00 dinars en fausses coupures de 1000 dinars découvertes dans son sac, et quelques comprimés de narcotiques. Affolée, elle mènera les gendarmes à l’extérieur du logement, pour leur montrer, enfouis dans un banc de sable, plusieurs petits sacs contenant 940 comprimés de psychotropes, en disant que les faux billets et la drogue appartiennent à Hocine, son concubin. A la barre, Hocine expliquera la présence des faux billets, en déclarant qu’il les avait reçus dans un sac fermé, d’un certain B. Abdelhafid, un ami qui lui avait demandé de les remettre à sa famille à Annaba, lors d’un récent séjour à Alger, où il était allé se soigner, en compagnie de Faiza. «J’ignorais ce que ce sachet contenait », devait-il affirmer. La présidente devait condamner Abdelhafid à la perpétuité par contumace. De son côté, Sofiane a bénéficié d’un non-lieu. La clémence relative de la présidente viendrait certainement du fait, selon la défense, que Faiza, si elle savait que son sac contenait des faux billets, elle les aurait cachés avant de revenir à Boukhmira, répondant à l’appel de son ami qui lui avait dit ces mots : «Reviens immédiatement, j’ai des problèmes ». Notons, au passage, l’absence totale de protection des femmes en détresse, comme c’est le cas par exemple de la jeune Amal, qui a fini dans la rue, il y a quelques années, après avoir été victime d’un inceste, puis rejetée par ses parents pour une histoire de photos et de chantage. Dans trois mois, elle sortira et sera de nouveau à la rue, si son ami ne se décide pas à l’épouser. Selon un magistrat que nous avons interrogé sur ce genre de problème, « la justice se borne à faire son travail, le sort de
ces femmes dépend exclusivement de la DAS». Elles sont des centaines de Amal à se retrouver à la rue, à la merci de véritables « prédateurs », avec des passages en prison pour délinquance. Quel est le tort de ces victimes de la société ?
L'est républicain > 05/02/07 >  Farida H.
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