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Annaba. Anarchie dans les marchés de la wilaya

Publié le 23/11/2008
Anarchie dans les marchés de la wilaya

Certains remontent à l’époque coloniale: Une anarchie totale caractérise désormais les souks et autres marchés à Annaba-ville et sa banlieue. Ce sera certainement pire à l’approche de l’Aïd El Adha où le bétail se mêlera aux fruits et légumes.

Les élus, comme d’ailleurs les pouvoirs publics, ont du mal à réorganiser et à restructurer ces espaces en matière de sécurité et d’hygiène alimentaire. Sources de bénéfice pour les commerçants et pour le Trésor public, ces marchés, très fréquentés tout de même, continuent de fonctionner en l’état dans l’indifférence des uns et des autres. Les marchés les plus importants de la ville, en l’occurrence El Hattab, et celui couvert, en sont la parfaite illustration. Datant de la période coloniale et conçus pour approvisionner un nombre limité de citoyens, ces derniers ne peuvent aujourd’hui accueillir autant de monde. Ils sont restés tels quels, sans aucune extension devant les adapter à la nouvelle donne démographique, voire urbanistique de la ville. Pour rappel, le marché d’El Hattab a failli disparaître il y a quelques mois suite à un incendie l’ayant ravagé, réduisant 30 de ses locaux en cendres ; heureusement que le reste sera sauvé grâce à l’intervention rapide de la Protection civile.

Il faut savoir que plusieurs tentatives ont été faites pour délocaliser cet espace, qualifié de ventre de Annaba, sans résultat, eu égard à l’obstination de ses propriétaires, et ce en dépit de la vétusté des stands autant que la dégradation très avancée des lieux, danger potentiel pour les vendeurs eux-mêmes, et pour les consommateurs. En outre, El Hattab se transforme durant l’hiver en véritable marécage, rendant difficile la circulation entre les étals. Idem pour le marché couvert, qui n’a enregistré aucun aménagement à la hauteur de sa renommée. Les autres marchés, implantés ici et là, souvent au mépris de la loi, n’offrent pas un cadre idéal pour le consommateur. Quant aux souks hebdomadaires, qui se tiennent dans les autres communes, mélangeant bestiaux et denrées alimentaires, à l’instar de ceux de Berrahal, Sidi Amar, Chorfa et Aïn Berda, ils nécessitent également une restructuration devant en améliorer le rendement. Il est à signaler que les marchandises y sont étalées à même le sol. La réflexion sur une éventuelle mise à niveau de ces espaces commerciaux s’impose, aujourd’hui plus que jamais, au vu de la multiplication des marchés informels à travers tous les quartiers de la ville de Annaba, véritable plaie dans le cadre de vie de cette dernière.

El watan > 23/11/08 > Leïla Azzouz
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