Abordant la thématique de cette rencontre, Saïd Abadou a déclaré qu’ « il faut la contribution de toutes les parties, dans notre pays et à l’extérieur, pour conduire les officiels français à reconsidérer leur position ayant trait à leur passé colonial et s’excuser officiellement auprès du peuple algérien ». Venu également assister et inaugurer l’événement, Mohamed Cherif Abbas, ministre des Moudjahidine, est revenu sur « les bienfaits de la colonisation française en Algérie » en indiquant : « L’expropriation des Algériens de leurs terres et biens étaient les pratiques des colons qui se traduisaient par des mesures économiques répressives et dissuasives. Même les réquisitions des biens waqfs et privés se traitaient par le pouvoir militaire français. Ce qui a appauvri le peuple algérien. » Le patrimoine forestier et son exploitation exclusive à l’époque par les hommes de main des colons ont été également dénoncés par l’orateur qui a expliqué que « des milliers d’hectares des terres agricoles, des exploitations d’oliveraie, de subéraie, d’arbres fruitiers ont été spoliés et cédés illégalement aux exploitants colons. Les propriétaires algériens étaient devenus alors des khamas ».
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