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Annaba. Grand délabrement dans les cités

Publié le 16/12/2008

Quelle crédibilité accorder au budget primaire pour l’année 2009 d’un montant de plus de 1,43 milliard de dinars récemment voté par l’Assemblée populaire de la wilaya de Annaba ? La question est posée par de nombreux citoyens.
Elle fait référence aux mêmes types de budgets approuvés par les précédentes APW qui, pour la majorité des 640 000 habitants, n’ont rien apporté à l’amélioration de leur cadre de vie. Particulièrement ceux de la commune chef-lieu de wilaya qui restent confrontés aux routes urbaines pratiquement impraticables tant pour les piétons que pour les automobilistes, un éclairage public déficient, un réseau d’évacuation des eaux usées obsolète, la multiplication des bidonvilles, une anarchie généralisée dans le commerce et une délinquance en hausse. Ce que confirme du reste la récente décision du wali de charger les directeurs des différents secteurs de son administration de l’application du plan de développement local. L’incapacité des élus communaux à accomplir cette mission malgré l’importance de l’enveloppe financière dégagée à cet effet en est la cause. Conséquence : la totalité des cités et quartiers sont dans un état de délabrement avancé. Le retard mis dans le lancement des différents projets d’amélioration urbaine, notamment au niveau des cités et quartiers qualifiés de vitrines de la ville est une autre interrogation des habitants. Ces projets que les services de la planification de la wilaya avaient officiellement inscrits et pour lesquels 500 millions de dinars avaient été dégagés sont toujours en souffrance. Ils ciblaient particulièrement la réhabili-tation des rues et ruelles urbaines, la création ou l’embellissement de places publiques et espaces verts, la remise en état du réseau de l’éclairage public hors circuit depuis plusieurs années dans différentes cités… De par sa situation géographique de cité en bordure de mer, donc à fort potentiel touristique, la cité Oued Kouba avait été classée dans les priorités des travaux à lancer. C’est tout le contraire qui s’est produit puisque après avoir connu un début de concrétisation sur sa route principale, les travaux avaient été aussitôt suspendus pour des raisons qui restent à déterminer. Conséquence, cette cité comme les quartiers avoisinants qui n’ont de résidentiel que le nom, Baie des Corailleurs, Gassiot, cité Plaisance, se sont transformés en véritables ghettos avec des eaux usées et nauséabondes à ciel ouvert, des rues et ruelles en très mauvais état. Quant à l’éclairage public, il est pratiquement inexistant. La même situation est vécue dans d’autres importants groupements d’habitations censés être la vitrine de la ville de Annaba. C’est notamment le cas dans les cités Oued Forcha, Plaine Ouest, Pont Blanc, Elisa, Oued Eddeheb, Seybouse, Safsaf. Quant à Béni M’haffeur surplombant la ville, cela fait des années que ce quartier livré à l’abandon a repris les couleurs qu’on lui connaissait durant la période coloniale. C'est-à-dire routes défoncées, égouts éventrés, nombreuses fuites d’eau potable et insécurité faute d’éclairage. «Par écrit et verbalement nous avons alerté les responsables locaux sur la situation aléatoire que nous vivons dans notre cité, en vain. C’est comme si à Annaba il n’y a pas d’Etat. Nous ne sommes pas les seuls habitants à subir pareille situation de dégradation du cadre de vie. Toute la commune chef-lieu est touchée par le laisser- aller qu’appliquent les élus en ce qui concerne la prise en charge des préoccupations des citoyens», a affirmé M. K. Mazouz habitant la cité Plaisance.

Le soir d'Algérie > 16/12/08 >  A. Djabali

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