Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/CHU Ibn Rochd de Annaba. Un syndicaliste du Snapap harcelé
Zone Membre
Publicités

CHU Ibn Rochd de Annaba. Un syndicaliste du Snapap harcelé

Publié le 03/03/2009
Un syndicaliste du Snapap harceléC’est parce qu’il a répondu à l’appel de Bouteflika et a dénoncé des malversations et trafic de tout genre, liés aux finances des œuvres sociales du CHU Ibn Rochd, et sollicité l’intervention de l’IGF, que Ali Chabour, le représentant du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) à Annaba s’est attiré les foudres de l’administration locale, à sa tête Tahar Melizi, l’ex-wali, et Abderahmène Saïdia, le directeur général du CHU Ibn Rochd.

Influents, ces derniers auraient juré par tous les saints de « le réduire à néant ». Doté d’une volonté, celle animant les rares hommes intègres du pays, Ali Chabour ne se doutait pas que son adversaire était plus puissant que lui. Il ne savait pas non plus qu’on ne peut résister aux pratiques machiavéliques de l’administration lorsqu’on est déclaré persona non grata. Comme première mesure vindicative, Chabour sera licencié le 1er octobre 2006 pour « faute professionnelle » après 24 ans d’exercice avec dossier « blanc ». Depuis, d’un procès à l’autre, il réussira difficilement à être rétabli dans son droit et réintégré dans son poste de travail initial, à savoir auxiliaire médical en anesthésie et réanimation. Cependant, nonobstant cette décision de justice de réintégration, A. Chabour demeure toujours indésirable. Le directeur général a refusé de le réhabiliter, selon un PV établi par huissier de justice, ce qui donnera encore lieu à une autre bataille judiciaire qui plus est, inégale.

Ainsi, le syndicaliste, père de famille et désormais au chômage, n’est plus en mesure d’assumer les honoraires de ses avocats ; il a vendu sa maison et est allé même jusqu’à travailler en tant que taxi clandestin. De son côté, lui, le directeur général du CHU n’a pas déboursé un sou de sa poche pour les frais de justice et puise dans les caisses de l’Etat pour payer sa défense. Même le directeur des relations publiques de la présidence a été saisi, le 28 avril 2008, du dossier. Une année après, rien n’a été fait. Tel est l’état des libertés syndicales de l’ère Bouteflika. Hypertendu et cardiaque, A. CHABOUR est actuellement sous traitement médical Triatec (1 650 DA). Effectivement, il a été « réduit à néant ». « J’ai payé de ma santé pour participer aux réformes du système de la santé nationale. Cependant, je n’ai jamais songé que l’acte de dénonciation pouvait nuire à son auteur de cette manière.

Maintenant, j’ai compris de quel mal souffre notre pays », dira avec regret le syndicaliste, alité chez-lui et dépendant de sa famille pour le moindre de ses besoins, et de surcroît sans aucune couverture sociale. Son épouse, en pleurs et entourée de ses trois enfants, déclare : « Intègre, mon mari est victime d’une machination. Même les différents jugements qui lui ont rendu justice n’ont pas eu raison de ses bourreaux. En fin de compte, qu’a-t-il gagné ? Il a tout perdu, même sa santé. Sans couverture sociale, on n’arrive pas à avoir les médicaments nécessaires pour son traitement. Qui viendra à son secours aujourd’hui ? Le président de la République, qui a encouragé la dénonciation des malfaiteurs, ou le ministre de la Santé qui prétend être le protecteur des travailleurs, ou encore ses détracteurs ? »

El watan > 03/03/09 M. F. Gaïdi

« Actualité précédente
La sardine inabordable à Annaba
Actualité suivante »
USMB 2 - USM Annaba 0: Une victoire qui précipite le départ de Ifticen

Les Commentaires

Un Prof algerien comme Saidia rend visite a son homologue francais. C'lui-ci lui montre son beau palais, avec ttes c decorations, c dorures, c tapis, c tableaux de maitre... Surpris, le Prof Saidia lui demande: Mais comment faites-vs? Le Prof francais lui repond: Tu vois l'hopital, la-bas? Eh bien tu sais, y a les ptits cadeaux k'on recoit des medecins prives avant les operations et aussi certains marches publics, y a les factures surgonflees pr le ministere de la sante, etc... 1 an + tard, le Prof francais rend visite a son ami Saidia en Algerie. Il voit 1 belle villa en marbre rose, magnifique, avec dix fois + de dorures, tapis, tableaux de maitres ke chez lui. Etonne, il demande au Prof Saidia: Mais comment as-tu fait, toi, pr avoir tt cela? Notre Prof Saidia lui repond: Tu vois l'hopital la-bas? Tu ne le vois ps? Eh bien voila, tt est la!


"1 civilisation ki s'avere incapable de resoudre les problemes ke suscite son fonctionnement est 1 civilisation decadente. 1 civilisation ki choisit de fermer les yeux a ses problemes les + cruciaux est 1 civilisation atteinte. 1 civilisation ki ruse avec ses principes est 1 civilisation moribonde." Aime Cesaire
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires